Il y a quelques jours, l'Arcom a officialisé la disparition de C8 de la TNT dès février 2025. Alors que l'avenir de la chaîne était en suspens, le gendarme de l'audiovisuel n'a pas souhaité renouveler son autorisation de fréquence. En cause ? En plus d'une perte estimée à 736 millions d'euros depuis son lancement, C8, jamais bénéficiaire, a enchaîné les sanctions financières ces dernières années, la faute aux nombreuses polémiques sur le plateau de TPMP.
Un coup dur pour Cyril Hanouna, qui pourrait à nouveau voir le ciel lui tomber sur la tête dans les semaines à venir. Tandis que des rumeurs laissent entendre que les dirigeants du groupe Canal+ ne seraient plus très fans de ses méthodes, jugé incapable de "tenir une antenne en direct, sans faire (...) de dérapages" - ce qui mettrait en péril l'avenir de TPMP à l'issue de la saison 2024/2025, l'animateur pourrait être à l'origine d'une nouvelle sanction contre C8.
D'après le média L'Informé, l'Arcom aurait en effet engagé une nouvelle procédure contre la chaîne à la suite de trois séquences diffusées dans les émissions PAF avec Baba et Touche pas à mon Poste. Souvenez-vous, entre le 30 janvier et le 15 février 2025, Cyril Hanouna s'en était vivement pris à Julien Bellver, chroniqueur au sein de l'émission concurrente Quotidien (TMC).
En plus de le qualifier de "bouffon", le présentateur de C8 estimait à l'époque qu'il était "mauvais à l'antenne", au point de lui donner envie d'être violent. "Avec moi, il fait pas 5 minutes. Je le prends, je le sors et je le savate", déclarait-il sur son plateau, allant jusqu'à se vanter d'être en mesure de lui faire peur. "Demain je vais le voir où il veut, il se chie dessus", assurait-il.
Mais ce n'est pas tout, après avoir été mis au fait que le journaliste avait logiquement saisi l'Arcom suite à de tels propos, Cyril Hanouna en avait rajouté une couche. "Lui, c'est une phrase une connerie, c'est pas possible. Il n'y a que des conneries qui sortent de sa bouche", balançait-il devant ses chroniqueurs, plutôt que de s'excuser.
Pour l'heure, on ne sait pas encore si de véritables sanctions tomberont, ni la forme que celles-ci pourraient prendre. Cependant, il ne serait pas surprenant de voir l'Arcom se montrer sévère envers C8, estimant que ces séquences constituent "des manquements à l'obligation de respect des droits de la personne".