Alors que l'heure de la rentrée approche à grands pas, le festival Rock en Seine a tenté de redonner le sourire aux vacanciers le temps d'un week-end avec sa nouvelle édition. Pari réussi ? Pas entièrement. Si la programmation était une nouvelle fois parfaite (Arctic Monkeys, Nick Cave, La femme, Stromae, Yungblud, Aurora...), l'organisation a en revanche été vivement critiquée par les festivaliers.
En cause ? Une petite nouveauté a été mise en place cette année : l'installation d'un golden pit. Comme vous pouvez le découvrir ci-dessous, il s'agissait d'un espace clôturé situé idéalement juste au pied de la grande scène, réservé exclusivement à 1500 VIP qui avaient payé un peu plus cher leur billet (+20€ sur le prix de 69€ pour la journée) afin d'être mieux placés que les autres spectateurs lambdas. Mais ce n'est pas tout, les chanceux les plus riches (+30€ sur le prix) pouvaient également bénéficier de quelques avantages supplémentaires comme un espace toilettes réservé et un bar privé.
Un concept de "carré or" qui n'a rien de révolutionnaire - on le retrouve dans toutes les salles de concert classiques ou lors d'événements sportifs, mais qui a provoqué la colère d'une grande partie du public. Comme on peut le découvrir sur Twitter, en plus du prix jugé abusif, c'est la taille de l'enclos qui a été vivement critiqué puisque celui-ci obligeait les festivaliers à s'écarter un maximum de la scène pour pouvoir assister aux concerts. Le pire ? Ce Golden Pit n'était même pas rempli.
"Rock en Seine plus gros festival d'enf*irés de bourges de m*rde, plus jamais je rachète un billet. N'hésitez pas à bien aller vous faire voir avec votre carré or", peut-on ainsi lire sur les réseaux sociaux, tout comme, "Un golden pit, vraiment? C'est tout l'état d'esprit d'un concert live rock qui est tué", "C'est quoi cette zone de non droit à Rock en Seine? Golden pit???", ou encore, "Le golden pit à Rock en Seine quelle blague, donc maintenant les festivals c'est comme les concerts, les riches et les influenceurs devant et les bouseux au fond".
Des critiques qui pourraient motiver les organisateurs à revenir sur cette idée l'an prochain ? A priori, c'est peu probable. D'après Les Echos qui a pu interviewer Matthieu Ducos (directeur général de Garaca, la société organisatrice de Rock en Seine), ce Golden Pit répondrait "à la demande de davantage de confort d'un public traditionnellement très éclectique à Rock en Seine". Reste en revanche à savoir si la taille sera identique ou réduite.