C'est une séquence qui est rapidement devenue virale sur les réseaux sociaux. Lors d'une table ronde organisée à la Fête de l'Humanité, Sandrine Rousseau s'est livrée à une sortie dont elle seule a le secret.
Alors que les débats étaient centrés sur le thème "Face à l'extrême droite, comment la gauche peut reconquérir l'hégémonie culturelle", celle qui a été comparée à un "taliban" par Eric Naulleau a appelé à ce que la gauche reste unie dans toutes les batailles. Et elle n'a pas manqué de revenir sur celle autour du climat. "Là-dessus, nous ne pouvons pas rire de ce qui pollue aujourd'hui la planète. Nous ne pouvons pas minimiser les effets que peuvent avoir nos pollutions, nos consommations, sur la mise en danger de chacun et chacune d'entre nous", a-t-elle scandé.
La députée écologiste, qui a dérapé après la mort de Geneviève de Fontenay, a ensuite haussé le ton. "Non, Fabien, tu ne gagneras pas avec un steak ! Par contre, tu gagneras parce qu'ensemble, nous aurons compris que le monde sur lequel nous vivons est en train de basculer", a-t-elle lancé à l'encontre de Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste. Cette nouvelle sortie de Sandrine Rousseau s'est invitée au menu des Grandes Gueules ce lundi 18 septembre 2023 sur RMC et RMC Story.
Charles Consigny a estimé que Sandrine Rousseau était une vraie gauchiste. "Elle est vraiment dans l'ADN du gauchisme total et donc là, typiquement, quand elle fait une espèce d'ode à un futur où on interdira aux gens de manger de la viande, elle est dans la matrice écolo-gauchiste. Ce qui lui vaut les applaudissements de la salle parce qu'ils aiment cette radicalité. Dans son camp, elle sait parler à ses ouailles", a expliqué celui qui a eu un violent accrochage avec Bernard de la Villardière.
Quant à Fabien Roussel, il a jugé que c'était un communiste pur et dur. "Ses histoires de viande sont de l'affichage. Je pense que derrière ça, il y a le goulag. Fabien Roussel, c'est derrière le steak, le goulag ! Je constate que la gauche renoue avec ses travers et qu'elle se divise tout le temps. Et donc elle va continuer à perdre en se divisant...", a précisé le chroniqueur des Grandes Gueules.
Zohra Bitan a eu un avis plus tranché sur Sandrine Rousseau. "Plus elle défend ses idées, plus elle devient sa propre caricature. Elle est dans son couloir, elle a du public", a-t-elle lâché avant qu'Olivier Truchot l'interrompe : "Mais il vaut combien sincèrement ce public ? 2, 3, 4% ?!". "Pas grand chose. Maintenant, si on enlève Sandrine Rousseau et les autres, il y a de vrais sujets. La viande en est un. Et ce n'est pas Sandrine Rousseau qui doit incarner ces sujets-là !", a réagi la chroniqueuse des GG.