En février dernier, José Mourinho avait sorti une pique dont lui seul a le secret. Interrogé sur Arsène Wenger qui l'avait titillé en déclarant "Si vous dîtes que vous n'êtes pas candidat [au titre], vous ne pouvez pas perdre", le Portugais - à l'ego aussi démesuré que celui de Zlatan - l'avait qualifié de "spécialiste de l'échec". Puis de lâcher : "Huit ans sans le moindre trophée, ça c'est un échec. Si ça m'arrivait à Chelsea, je quitterais Londres et je ne reviendrais pas". Mais pas question pour "Mou" de revenir sur ses propos. Avant Chelsea VS Arsenal, l'ex-coach du Real Madrid a en effet indiqué : "Il ne s'est pas excusé, donc je ne vais pas m'excuser".
Et ce n'est pas maintenant que les relations entre les deux hommes vont s'arranger. Ce dimanche 5 octobre 2014 à Stamford Bridge, Arsène Wenger a en effet bousculé José Mourinho qui, après une faute de Gary Cahill sur le Gunner Alexis Sanchez, se dirigeait vers l'arbitre.
Alors que la scène, plutôt hallucinante, a fait le buzz sur Twitter, l'entraîneur d'Arsenal a refusé de s'excuser et s'est justifié en lâchant : "Qu'est-ce que j'aurais à regretter ?" Et d'ajouter : "J'ai voulu aller d'un point A à un point B et une personne s'est confrontée à moi avant d'atteindre le point B sans afficher le moindre signe de bienvenue. Le point B était Alexis Sanchez pour constater dans quel état il se trouvait." Ambiance gangsta en Premier League.