Depuis plusieurs semaines, voire des mois, la presse annonce le départ de José Mourinho, très probablement vers Chelsea. Hier, lundi 20 mai, le Real Madrid s'est enfin décidé à confirmer les rumeurs. "Après les conversations que nous avons eues avec José Mourinho, nous sommes arrivés à un accord pour mettre fin à notre relation de travail à la fin de cette saison", a indiqué Florentino Pérez. Une déclaration qui tombe à pic : Carlo Ancelotti avait annoncé, la veille, son intention de quitter le PSG.
Battu par le FC Barcelone en Liga, par Dortmund en Ligue des Champions ( la grande colère des supporters) et par l'Atletico Madrid en finale de la Coupe du Roi, le Real Madrid a pour le moins raté sa saison. Du coup, la presse espagnole ne pleure pas le départ de José Mourinho, qu'elle considérait pourtant comme un génie du foot la saison dernière, quand le Real avait remporté le championnat d'Espagne.
Brouillé avec tous les cadres Merengues - et plus particulièrement Iker Casillas -, le coach portugais n'est franchement pas épargné par les journalistes. Du quotidien As ("Mourinho laisse peu de titres et beaucoup de bruit") au Mundo Deportivo ("Mourinho quitte Bernabeu sur un échec") en passant par El Pais, ("Mourinho vaincu par la pression") ou encore El Mundo ("Le projet de Mourinho au Real Madrid a fini par mourir d'overdose"), nombreux sont ceux à critiquer son bilan.
Mais la remarque la plus cruelle vient de l'ennemi de toujours : le FC Barcelone. "Mou a été un fléau pour le football espagnol", a ainsi confié Carles Villarubi, le vice-président du club blaugrana. C'est ce qu'on appelle laisser une sale image derrière soi.