Depuis sa plus tendre enfance, Augustin Trapenard se noie dans la culture, et ce quelque soit sa forme. Au service de celle-ci depuis ses 22 ans - âge auquel il a rejoint Radio France comme stagiaire, le journaliste a cependant dû faire des sacrifices pour vivre de sa passion. Pour parler avec précision - dans Le Grand Journal de Canal + ou sur France Inter - des dernières actualités culturelles (livres, films, expositions), le critique a dû tirer un trait sur sa vie privée. "Je travaille énormément parce que je suis anxieux. J'ai toujours cette angoisse de faillir à mes devoirs. Je sacrifie tout à mon métier, je n'ai plus de vie personnelle", a-t-il ainsi expliqué au Parisien.
Celui qui révèle dormir quatre heures par nuit "pour lire les livres, voir les films, les expos" dont il parle à la radio et sur les plateaux de télévision, a également été contraint de sacrifier sa vie sentimentale. "Je suis même redevenu célibataire", confie celui qui doit son style de "dandy" à sa précédente conquête. Pour autant, Augustin Trapenard ne changerait son job pour rien au monde. Mais quand bien même un burnout le frapperait et le forcerait à s'éloigner des micros et des caméras, il "[deviendrait] libraire", rapporte le journal. En attendant, le chroniqueur de 35 ans squatte avec la même ferveur les rayons culturels. Car pour lui, "la culture, ça marche".
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