Ces dernières heures, une photo enflamme les réseaux sociaux. Sur celle-ci, on peut voir un chien, prénommé Moogly et de race golden retriever, étendu dans un train. Via son compte X - anciennement Twitter -, l'ancienne députée du Parti socialiste, Anne-Yvonne Le Dain, a fustigé que l'animal ne portait pas de muselière.
Elle n'a pas hésité à poster un cliché où le chien apparaît - avec son propriétaire - allongé dans l'allée centrale du train. Une action qui divise les internautes, mais également les plateaux de télévision. "Ici, très gros chien dans le train : pas de muselière, or c'est obligatoire (pour ceux-là). Les contrôleurs, juste avant : nada ! Les passagers non plus...", a-t-elle écrit.
Depuis le plateau de C à vous, Mohamed Bouhafsi a évoqué cette polémique le lundi 26 février 2024. Le chroniqueur d'Anne-Elisabeth Lemoine a mis en lumière les difficultés rencontrées par les propriétaires d'animaux de compagnie dans les transports. Pour ce faire, il a donné la parole à Edouard, le propriétaire de Moogly, et à Reha Hutin, la présidente de la Fondation "30 millions d'amis". Un micro-trottoir, réalisé depuis la gare Montparnasse à Paris, a ponctué la séquence.
A l'issue de la chronique de celui qui a échappé au pire, Patrick Cohen s'est offusqué que la parole n'ait été donnée "qu'à un seul bord". "On n'a pas entendu le témoignage de gens qui, pardon... Mais il y a dans cette société des gens qui n'aiment pas les chiens. Il y a des gens qui ont peur des chiens ou qui sont allergiques et la priorité dans un espace partagé, elle va aux humains et les chiens, ils passent après...", a-t-il lâché.
La réponse de Mohamed Bouhafsi ne s'est pas fait attendre. "Le chien a payé son billet et il ne gênait personne !", a-t-il rétorqué. Ce à quoi Patrick Cohen s'est agacé : "Je ne parle pas de ce cas-là ! Je parle en général !". Son collègue lui a alors demandé : "Il faut les interdire alors ?!". "Mais non pas du tout ! Je dis simplement que quand il y a un problème avec une intolérance ou une incompatibilité de présence, la priorité, elle va aux humains plutôt qu'aux chiens ! J'explique une sorte de priorité de valeur !", a répliqué, excédé, celui qui a eu un vif accrochage avec Rachida Dati.
Anne-Elisabeth Lemoine est intervenue pour souligner que dans le cas relaté par Mohamed Bouhafsi, le chien avait été "mis là pour ne pas gêner". Son chroniqueur s'est empressé d'ajouter : "Dans un wagon vide !". L'animatrice, qui n'a pas supporté d'être attaquée sur son âge, a mis fin aux débats en développant la suite du déroulé de son émission.