Depuis quelques jours, la France est secouée par une crise agricole sans précédent. Après avoir quelque peu levé leurs blocages ce week-end, les agriculteurs se sont mis en quête de bloquer l'accès à Paris ce lundi 29 janvier 2024.
Comme elle s'y était engagée, Karine Le Marchand s'est rendue sur un point de blocage. L'animatrice de L'amour est dans le pré, émission qui permet à des agriculteurs de trouver l'âme soeur sur M6, a été ovationnée à son arrivée sur l'A4. A hauteur de Jossigny (Seine-et-Marne), elle est venue échanger avec des paysans, à qui elle a apporté publiquement son soutien.
"Vous sentez que c'est particulièrement historique ?! C'est quoi la différence avec les fois d'avant où il ne s'est rien passé derrière ?!", a-t-elle demandé à l'un d'entre eux. "C'est que là, il y a une mobilisation extrêmement importante qui a débuté depuis déjà plusieurs semaines dans le Tarn avec l'opération 'On marche sur la tête'. Et progressivement, ce mouvement est remonté dans toute la France. Et aujourd'hui, la colère du monde agricole est extrême et très importante. On sent vraiment une envie que les choses changent, on doit changer de logiciel agricole ! L'avenir de l'agriculture française est en jeu !", s'est-elle vue répondre.
Celle qui a distribué des croissants aux agriculteurs mobilisés sur ce point de blocage a interrogé son interlocuteur sur les mesures annoncées par Gabriel Attal. "On n'est pas contents des premières annonces qui sont arrivées. Nous attendons de nouvelles annonces. Plus que des paroles, nous attendons des actes de la part du gouvernement !", lui a-t-il répondu. Karine Le Marchand a martelé partager la colère du monde paysan. "La grosse différence maintenant, c'est que j'espère que vous ressentez que les Français sont avec vous !", a-t-elle scandé.
L'animatrice, qui a choqué Léa Salamé dans Quelle époque, a ensuite évoqué le documentaire, Familles de paysans, qu'elle a produit pour M6. "On a vu toutes ces manifestations qui n'ont servi à rien, toute cette détresse... Je pense que là, il y a une prise de conscience aussi des Français. J'espère que vous sentez que vous êtes soutenus, parce que vous l'êtes ! Il ne faut pas lâcher tant que vous n'avez pas de choses concrètes ! Il y a des lois qui sont faites et qui ne sont pas appliquées, ce n'est pas normal...", a-t-elle lancé aux agriculteurs mobilisés sur ce point de blocage de l'A4.