Toute l'équipe a d'abord tenu à parler de Thomas Vergara, sorti de l'hôpital aujourd'hui. Visiblement sincères, les chroniqueurs ont tous souligné qu'ils se préoccupaient en priorité de l'état de santé du Marseillais. Puis c'est un Julien Courbet très prudent qui s'est aventuré à prendre la parole, avant que Cyril Hanouna ne parle de son "sentiment de tristesse", tout comme Gilles Verdez : "Moi j'aime Nabilla, quelqu'un qui s'implique et qui bosse, c'est son bonheur cette émission". Soudée, l'équipe a également été honnête, sans chercher le buzz : "Si les faits sont avérés, c'est assez grave, on ne peut pas trop en parler".
Si Isabelle Morini-Bosc a confié son impression d'épanouissement et de curiosité grandissante de la part de Nabilla au fur et à mesure des émissions, Enora Malagré a pour sa part évoqué son sujet préféré, la mauvaise influence de la télé-réalité sur les jeunes : "tous ces jeunes de télé-réalité sont des gens fragiles, ils ont des destins tragiques, pour avoir autant envie d'être dans la lumière c'est que quelque chose ne va pas, c'est un drame". De son côté, Julien Courbet rappelle que ce type de fait divers tragique arrive malheureusement à plein de monde, y compris et surtout en dehors de l'univers de la télé.
Gilles Verdez croit quant à lui savoir que "Nabilla était dépassée par sa propre personne". Le journaliste ajoute "c'est un phénomène médiatique, presque sociologique" en parlant de celle qui aurait affirmé avoir été battue par Thomas. Jean-Michel-Maire, très discret, donne lui aussi sa vision de son (ex ?) collègue : "Avec Nabilla, tout est exacerbé, les joies, les peines...".
"Tout le monde y est allé de son commentaire, au détriment du respect humain". Voilà l'impression générale qui tourne autour de la table. La notoriété de Nabilla est ensuite analysée. Julien Courbet rappelle que Nabilla fait aussi bien réagir ses fans que ses détracteurs : "elle fait partie des stars de ce pays, elle avait plus d'un million de followers déjà avant l'affaire". Morini-Bosc est plus sévère : "c'est parti d'un vide, le 'allô quoi', donc maintenant qu'il y a quelque qchose, ca fait forcément parler".
Et si Cyril Hanouna s'excuse pour ses vannes sur Europe 1, Twitter est en revanche pointé du doigt, à commencer par les "stars" qui se sont empressées d'en rire. Après sa blague limite, Dany Boon est à peu près défendu, il s'en sort du moins mieux que Les Guignols de Canal Plus, critiqués pour leurs sketchs jugés pas drôles.
A en croire certains magazines et sites, le drame serait lié à une séquence de Jean-Luc Lemoine, les 4/3. Un surprise complètement fausse à en croire le principal intéressé mais surtout Hanouna, qui parle d'"énorme bêtise". Quant à la censure de Nabilla dans le best of de vendredi, de Courbet à Bénaïm ou Verdez, tout le monde assume. Lemoine et Hanouna, qui n'étaient pas pour à l'origine, finissent par se faire convaincre par les autres chroniqueurs.
Enfin, Cyril Hanouna très triste, larmes aux yeux, précise aux téléspectateurs de D8, toujours au passé : "j'avais parié sur Nabilla. (...) On était assez content de son travail, Nabilla avait sa place dans l'émission. Elle faisait partie de la famille". Un passé définitif ? Pas forcément. Très hésitant, le présentateur ajoute quant à un éventuel retour de Nabilla dans l'émission : "on ne peut pas se prononcer, on doit attendre l'issue judiciaire, rien que d'y répondre pourrait influencer l'affaire. Si elle est innocentée... a priori... oui".