Depuis quelques heures, Quentin Bataillon est au coeur d'une vive polémique. Le président de la commission d'enquête parlementaire sur l'attribution des fréquences TNT s'est attiré les foudres d'une partie de la classe politique en critiquant ouvertement Yann Barthès dans TPMP le mardi 2 avril 2024.
Face à Cyril Hanouna, le député Renaissance est revenu sans filtre sur l'audition de Yann Barthès. Il a argué que l'animateur star de Quotidien avait eu une attitude "assez arrogante" à son égard. La réponse du principal intéressé ne s'est pas fait attendre. Via l'antenne de TMC, il a contre-attaqué le mercredi 3 avril.
L'animateur, avec qui Pascal Praud a réglé ses comptes, a exhumé un tweet de Quentin Bataillon. "La honte Cyril Hanouna, c'est l'imposture de TPMP alliant démagogie et fausses informations", avait écrit le député de la majorité présidentielle sur X - anciennement Twitter - suite à une séquence de Touche pas à mon poste où Cyril Hanouna s'insurgeait de l'argent donné par l'Etat aux médias du service public.
Après la diffusion du moment où Quentin Bataillon s'est vu remettre un tee-shirt en cadeau des mains de Cyril Hanouna dans TPMP, Yann Barthès a ironisé : "C'était la constance, la neutralité, la réserve, l'objectivité et l'indépendance". Piqué au vif, Cyril Hanouna n'a pas hésité à relancer, quelques minutes plus tard via l'antenne de C8, sa guerre avec le présentateur star de TMC.
Il a fustigé que Quotidien ait pu recevoir le président de l'Arcom, le gendarme de l'audiovisuel. S'il a évoqué une venue datant "d'il n'y a pas longtemps", il est à noter que des images datant de février 2020 ont été diffusées. "Nous, on aurait eu le président de l'Arcom et on aurait fait ça, une standing ovation, comme Jeff Panacloc (c'est ainsi que Cyril Hanouna a rebaptisé Yann Barthès, ndlr) l'a fait avec ses guignols, je peux vous dire que là, ça n'aurait pas été la même histoire...", a balancé le présentateur vedette de TPMP.
Quelques instants plus tard, il en a remis une couche. L'animateur, qui a été attaqué sur son salaire à l'Assemblée, a reproché à ses camarades de Quotidien de "se croire au-dessus des lois". "Je les ai appelés un jour parce qu'ils avaient fait un truc sur moi. Ils m'ont dit : 'Oui truc, je suis journaliste, je fais ce que je veux. Si je veux, je parle mal de toi'. Bon, j'ai commencé à hausser un peu le ton...", a-t-il relaté tout en affirmant qu'après avoir proposé d'en discuter autour d'un café, il s'était vu répondre : "Non non, je vais au commissariat !".
Il s'est ensuite une nouvelle fois moqué du fait que Yann Barthès ait la réputation de se faire guider depuis une oreillette dans Quotidien. "Là, il n'avait pas son oreillette sinon le mec lui aurait dit : 'Non, il veut juste t'offrir un verre'. Je lui ai dit : 'Je t'offre un verre et après on va voir ça autour d'un verre'. Il m'a dit : 'Non je vais au commissariat déposer une main courante'. La main, elle court toujours...", s'est-il amusé.