Aqababe face à la justice. Le blogueur, spécialisé dans la télé-réalité, a été jugé par le Tribunal de Nanterre pour avoir menacé de mort Guillaume Genton, le chroniqueur de Cyril Hanouna dans TPMP sur C8.
De son vrai nom Aniss Zitouni, il a été condamné à quatre mois d'emprisonnement avec sursis, le tout assorti d'une période probatoire de dix-huit mois, rapporte Le Parisien. Il a interdiction d'entrer en contact avec l'ancien animateur de la matinale d'Europe 2. Le Tribunal de Nanterre l'a, en outre, condamné à verser à Guillaume Genton, ainsi qu'à sa compagne Jade, la somme de 2 800 euros au vu des préjudices subis.
Les faits remontent à la fin novembre 2023. Au lendemain d'avoir été violemment agressé à son domicile par plusieurs hommes cagoulés, Aqababe s'est rendu sur le plateau de TPMP. Il y a avancé que Poupette Kenza, influenceuse dont il a dénoncé les pratiques, se cachait derrière son agression. Guillaume Genton a pointé du doigt que le blogueur avait aussi "un fonds de commerce qui peut poser des problèmes"...
Suite à cette émission dont Aqababe a quitté le plateau en larmes, le chroniqueur de Cyril Hanouna a été la cible de nombreuses menaces de mort. "Protège bien ton crâne et fais attention quand tu sors de chez toi dans le XVIe, et protège bien le ventre de ta femme (la compagne de Guillaume Genton, Jade, est enceinte, ndlr) la pu*e" ou encore "On va te mettre un calibre dans le c*l, on verra si tu rigoleras encore", a-t-il notamment reçu.
Selon l'ex-animateur de la matinale d'Europe 2, il n'a fait aucun doute que ces messages ont été émis par le blogueur spécialisé dans la télé-réalité. D'autant que dans l'un des SMS qu'il a reçus, il était écrit : "Rappelle-toi bien de cette phrase, c'est une conséquence réelle qui est regrettable, mais c'est une conséquence". Lors de son dépôt de plainte, Guillaume Genton n'a pas manqué d'indiquer aux policiers qu'il avait prononcé cette phrase face à Aqababe sur le plateau de TPMP...
Placé en garde à vue, le blogueur a rapidement reconnu les faits. Son avocat, Me Tom Michel, avait pointé du doigt sa "fragilité" à la suite de l'agression du 21 novembre et avait appelé à la "sérénité" autour des débats. Contacté par Le Parisien, il se dit aujourd'hui satisfait du verdict rendu par le Tribunal de Nanterre...