La rupture de Karine Le Marchand et Lilian Thuram se serait faite dans la douleur. C'est ce qu'a affirmé la présentatrice de L'amour est dans le pré qui a accusé le footballeur de violences. Ce dernier avait contre-attaqué dans le Grand Journal en présentant des SMS de menace que lui aurait envoyé son ex-femme. Les intéressés n'ont pourtant jamais véritablement évoqué les raisons de leur brouille médiatique.
Le voile se lève avec la publication des procès verbaux d'audition du couple qui font suite au premier dépôt de plainte de Karine Le Marchand (une nouvelle a été déposée mardi). D'après ces documents récupérés par Le Point, Lilian Thuram est à l'origine de la séparation et a demandé à sa compagne de quitter le domicile conjugal "car la voir au quotidien [le] faisait trop souffrir". L'acquisition d'un appartement dans le 16ème arrondissement se serait chargée de mettre le feu aux poudres.
"Depuis trois mois, Karine Le Marchand dit qu'elle veut me quitter parce que je ne suis pas un bon mari, pas un bon beau-père et que je ne la rassure pas financièrement. Pour la rassurer, elle m'a demandé de lui acheter un appartement : je n'ai pas trouvé sa demande très correcte, mais comme je l'aime, j'ai quand même décidé de le lui acheter", a-t-il confié aux enquêteurs.
Malheureusement, l'ancien international français a eu vent de rumeurs selon lesquelles sa femme se serait vantée de l'avoir quitté en échange de ce bien immobilier. "Quand je lui ai dit par SMS qu'elle parlait trop et que je la quittais définitivement, qu'elle ne pouvait plus compter sur l'appartement, elle a décidé de revenir et m'a dit qu'elle allait me détruire, moi et mon image.", a-t-il ajouté.
Pour Karine Le Marchand, tout ceci est faux. "C'est Lilian Thuram qui a proposé de lui offrir un appartement dans le 16e et non elle qui le lui aurait réclamé [...] Il voulait la rassurer financièrement, puisqu'il s'agissait de l'un de ses griefs, mais malgré cela, elle souhaitait tout de même le quitter", précise une source proche du dossier.
Les premiers éléments de l'enquête ne permettent pas de déterminer qui des deux dit vrai.