Pour beaucoup, elle restera à jamais la Joey de Dawson, et pourtant... Katie Holmes, c'est aussi le thriller teen culte Mrs Tingle, le tout aussi culte film indé Go, ou encore Rachel dans Batman Begins. L'un des visages les plus pop des années 90 et 2000. Et ce n'est pas parce que l'on voit moins celle qui fut aussi réalisatrice et star dans un musical de Broadway que celle-ci a vraiment cessé d'obséder les médias pour autant.
La preuve : Katie Holmes a suscité l'intérêt des journalistes people en apparaissant brassière noire sur les épaules, ventre nu et abdos en évidence, publiquement, dans les rues de New York, le 25 juillet dernier. Sur les photos relayées par les médias, l'actrice de 44 ans s'affiche sans détour, naturelle, en pleine promenade.
Détail qui tue : sur ces clichés indiscrets, on voit notamment ses vergetures. Un détail trop souvent caché ou passé sous les couches des filtres et des retouches Photoshop diverses des magazines et réseaux.
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Mais Katie Holmes est "no filter", et elle a raison : c'est un geste politique.
Oui oui, arborer ses vergetures ainsi n'a l'air de rien, mais ce n'est pas du tout insignifiant. On pourrait même voir là une inscription de la star au sein du mouvement body positive, ce courant populaire sur les réseaux sociaux qui, en dénonçant initialement la grossophobie, en est venu à interroger plus globalement les normes physiques, les discriminations et remarques sexistes liées au physique des femmes...
Le body positive prône à l'inverse une acceptation de tous les corps, de toutes les formes, de tous les physiques. Et à travers ça des petites "imperfections" que l'industrie de la pub et de la mode ont trop longtemps souhaité adoucir ou, tout simplement, effacer. Pas de place pour la censure pour celle qui plus jeune s'initiât un temps au mannequinat...
En fait, l'actrice de Dawson a déjà revendiqué son côté body positive : en 2019, Katie Holmes n'hésitait pas à partager des photos de ses vergetures sur Insta. Et ses followers ont largement salué cette initiative : "J'adore à quel point tu es belle et naturelle avec ton corps", "Merci de ne pas voir retouché ces vergetures ! Je suis ici pour ta vraie beauté !", "J'aimerais que plus de femmes soient aussi confiantes que toi !".
De plus en plus de célébrités elles aussi s'essaient au no filter. C'est le cas depuis des années de la mannequin body positive Ashley Graham qui a fait de ses vergetures sa marque de fabrique intime et politique. Mais aussi plus récemment de l'ex-Miss France Iris Mittenaere, qui avait posté un diaporama de photos sur lesquelles on l'apercevait en bikini, vergetures apparentes, n'en déplaisent aux sexistes (voir ci-dessus)... Et une internaute de la soutenir : "Heureuse de voir la plus belle femme du monde avec des imperfections de la peau !".