Le monde de la mode est impitoyable. En dehors des strass et des paillettes, le travail acharné, la détermination et les horaires de boulot hallucinant font partie intégrante de cette existence. Kendall Jenner, qui a la chance d'avoir une famille riche et des contacts a très rapidement percé dans ce milieu. Certes, la star assure en tant que top et elle a bossé pour en arriver là, mais disons que le début du chemin a été moins dur pour elle que pour bien d'autres mannequins. Alors forcément, ses déclarations dans LOVE Magazine ont choqué.
Kendall Jenner y a révélé : "Depuis le début, on a été très sélectifs à propos des défilés que je devais faire. Je n'ai jamais été une de ces filles qui doivent faire quelque chose comme 30 défilés dans la saison ou peu importe ce que peuvent bien faire ces filles. Tant mieux pour elles".
Celle qui est égérie de nombreuses marques et a défilé pour les plus grands noms, de Chanel à Victoria's Secret en passant par Versace et Marc Jacobs n'a pas l'air de se rendre compte que d'autres mannequins plus expérimentées et peut-être toutes aussi douées qu'elle n'ont parfois pas cette chance de marcher sur des catwalk si renommés.
"J'ai eu des millions de jobs, pas seulement les défilés, mais tout le reste" a continué d'expliquer Kendall Jenner, faisant par exemple référence à l'émission L'incroyable famille Kardashian et à sa ligne de vêtements Kendall + Kylie qu'elle a sorti avec sa soeur Kylie Jenner. Et "tout cela a été écrasant et j'ai commencé à paniquer, j'avais besoin de prendre du recul. J'étais au bord de la dépression mentale". L'ensemble de ces propos ont rapidement créé un tollé sur la toile.
Dans leurs stories Instagram, de nombreux mannequins ont répondu à la fille de Kris Jenner. Vita Sidorkina, qui est signée chez IMG Models et a notamment été sur le podium de Victoria's Secret, a déclaré : "Peut-être que 'ces filles' ont besoin de payer leurs factures et que c'est pour cela qu'elles participent à 30 défilés ? Je n'ai pas les mots...".
Daria Strokous, que vous avez pu voir dans des campagnes publicitaires pour Dior, Louis Vuitton, Prada ou encore H&M a de son côté précisé que "ces filles" font "70 défilés par saison" et non pas 30. Quant à Monika Jagaciak, qui apparaît notamment sur les podiums de Victoria's Secret, cette vision du mannequinat la rend "furieuse". "Tellement irrespectueux envers littéralement 99% des gens dans l'industrie de la mode" a-t-elle écrit, "S'il te plait, reviens sur Terre !".
Faretta, signée chez Elite Paris et qui a posé pour plusieurs covers et des publicités pour Ralph Lauren, Lanvin, Zara mais aussi Valentino s'est également montrée outrée. "Sérieusement ?!?!?!? Etre paresseuse ce n'est pas être sélective" a-t-elle lâché, "Nous travaillons très dur et nous nous donnons à 100%, mais tu ne peux pas en dire autant".
Teddy Quinlivan, mannequin trans qui a été découvert par Nicolas Ghesquière et a entre autres foulé les catwalk de Jeremy Scott et Jason Wu a ajouté : "Si tu es un mannequin chanceux, tu auras de la chance si tu n'as pas de dettes envers ton agence. Les mannequins ne viennent pas de Calabasas, ils viennent de Somalie, de la toundra sibérienne, d'un village rurale chinois, d'un parc à caravanes dans le Tennessee".
Un scandale qui fait penser à celui que Kylie Jenner, la petite soeur de Kendall Jenner, avait provoqué malgré elle. Le magazine Forbes, qui annonçait qu'elle allait devenir la plus jeune milliardaire de la planète grâce à sa gamme de cosmétiques l'avait décrite comme "self-made". Un terme qui n'avait pas plu, vu qu'elle vient d'une famille riche et célèbre. Alors non, on ne dénigre pas le travail et le talent de Kendall et Kylie dans leurs métiers, mais disons qu'être la demi-soeur de Kim K, ça aide tout de même un peu (beaucoup).