Ce n'est pas encore aujourd'hui, ni demain, qu'Hollywood ouvrira ses portes à Kev Adams (malgré une petite apparition aux côtés de Mila Kunis). Tandis que l'humoriste est toujours aussi apprécié en France, le Hollywood Reporter (prestigieux magazine aux USA) vient tout simplement de le détruire à travers une terrible critique centrée sur Alad'2, son nouveau film.
Dans un premier temps, le journaliste s'est contenté de descendre en flèche cette suite sans réellement s'intéresser à l'apport de Kev Adams. Ainsi, après avoir critiqué la faible évolution qualitative "au moins cette fois les réalisateurs ont décidé de supprimer toutes les blagues sur le pénis et sexistes" et pointé du doigt le sur-jeu de nombreux acteurs "Jamel Debbouze en fait quasiment toujours trop à chacune de ses scènes", il a déclaré que cette histoire était regardable dans le cas "où vous seriez dans un avion qui diffuse des films sur des écrans situés au-dessus de vos têtes et qu'il serait joué sans aucun son". Aoutch.
Dans un second temps malheureusement, c'est bien Kev Adams qui en a pris plein la figure et qui s'est retrouvé au centre de toutes les moqueries. Au programme ? Une attaque sur son succès "Kev Adams, dont l'improbable ascension au sein du star-system en France ne pourrait probablement être expliquée que par Roland Barthes, s'il était encore vivant", une moquerie sur son physique en rigolant de ses pectoraux toujours mis en avant à l'écran : "Dans le générique, il y a un "coach sportif" qui lui est attribué. Possiblement parce qu'il tente de se faire une place en Amérique", et surtout... une critique sur son existence.
Comme si le journaliste n'avait pas déjà été assez violent dans ses propos, il en a en effet rajouté une couche encore plus forte qui n'épargne ni les films ou le talent de Kev Adams "Le principal problème ici, qui est le même dans toute la filmographie de Kev Adams, c'est que l'acteur n'est tout simplement pas drôle", ni son style ou son public : "Peut-être attire-t-il la sympathie à travers son numéro de marionnette aux cheveux noyés sous le gel - ce qui semble être à la fois sa marque de fabrique et sa raison d'être, qui l'aide à s'attirer les faveurs d'un jeune public".
C'est très simple, pour le Hollywood Reporter Kev Adams semble être le plus grand mystère de ce 21ème siècle : "Pourquoi et comment ses films, qui ne sont jamais bons, même si Fiston (2014) est passable, ont pu collecter plus de 100 millions de dollars en France reste un véritable mystère, surtout dans un pays où le bon goût semble avoir été inscrit dans le Code Civil."
Que Kev Adams se rassure, ces critiques proviennent d'un pays qui ose encore aujourd'hui nous faire croire qu'Adam Sandler est un acteur... Difficile donc de leur accorder beaucoup de crédit à partir de là.