L'amour est dans le pré 2022, c'est parti pour une 17e saison ! Dès ce lundi 14 février, les téléspectateurs vont retrouver Karine Le Marchand pour la première diffusion des portraits et découvrir les agriculteurs présents cette année. Ils seront neuf hommes et quatre femmes à la recherche de l'amour. Parmi eux, on retrouvera un candidat déjà passé par l'émission : Thierry alias "coquin de sort" ! Il avait eu un coup de coeur pour la parisienne Annick dans la saison 10 d'ADP, en 2015, mais avait fini seul au bilan. Il était ensuite tombé sous le charme de Monique, dont il est séparé. Mais, comment les agriculteurs sont-ils castés pour participer au programme ? Anne Cantegrit Thomas, directrice artistique du programme, a tout expliqué à nos confrères de Télé-Loisirs.
Elle a tout d'abord révélé que, chaque année, la production recevait entre 600 et 800 courriers d'agriculteurs. "Nous en sélectionnons 500, que nous appelons. Pendant deux heures, chacun répond à un questionnaire qui porte sur sa vie professionnelle, sa vie sentimentale, de famille, son enfance, ses désirs... On les interroge vraiment en long, en large et en travers" explique-t-elle. Parmi eux, ils en sélectionnent 50 à qui ils vont rendre visite. "On leur demande de tout visiter, de leur maison aux installations agricoles. On s'assure qu'ils peuvent recevoir des prétendant(e)s. Parfois on leur suggère de faire quelques travaux, quelques aménagements. Ça nous permet aussi de juger de leur motivation à participer à l'émission. Puis nous faisons la sélection finale, qui tourne en général autour de 12 ou 13 agriculteurs" déclare la directrice artistique.
On apprend aussi que, depuis les deux dernières saisons, il n'y a plus de critère d'âge, alors qu'auparavant, il fallait avoir au minimum 30 ans pour être sélectionné. La production n'a également aucune exigence concernant les métiers où les lieux géographiques des postulants. 95% des candidats qui arrivent à l'antenne viennent de candidatures spontanées, le reste ont été repérés par la production. "Concrètement, cela veut dire que la production se rend dans les foires ou salons agricoles et part directement à la rencontre d'agriculteurs. Beaucoup sautent plus facilement le pas en nous ayant face à eux plutôt qu'en devant envoyer un courrier. Cela nous permet aussi de nous faire rapidement une idée. Certains agriculteurs sont aussi repérés sur les réseaux sociaux. C'est le cas notamment d'Alain le Breton ou Guillaume du Limousin cette année", indique Anne Cantegrit Thomas.