La Casa de Papel est devenue un véritable coup de coeur pour les sérievores. Les fans de la série espagnole, créée par Alex Pina, ont d'ailleurs pu savourer ou binge-watcher les neuf épisodes de la saison 2 sur Netflix, dès le 6 avril 2018, et faire leurs adieux à Tokio, Denver, Berlin, Moscou, Oslo, Helsinki, Rio, Nairobi et Le Professeur. La raison ? Le show n'aura pas de saison 3 à notre plus grand malheur. Pour vous remonter le moral, PRBK vous propose de découvrir 7 anecdotes sur La Casa de Papel.
Saviez-vous que La Casa de Papel ne devait pas s'appeler ainsi à l'origine ? La série avait au départ "Los Desahuciados" (les expulsés) comme titre pour appuyer sur le point commun entre les huit braqueurs qui est d'être en cavale ou exilé. Alex Pina et son équipe ont bien fait de changer le nom car le premier choisi n'est pas des plus faciles à prononcer pour nous autres français ?
Lors de l'écriture du scénario, Tokio (Ursula Corbero), Rio, Berlin, Denver, Moscou, Oslo, Helsinki et Nairobi devaient tous être atteints d'une maladie en phase terminale : une raison pour laquelle Le Professeur les a choisi eux et pas d'autres voyous. Les scénaristes ont finalement laissé tomber cette idée sauf pour l'un des personnages, celui joué par Pedro Alonso.
Autre petite anecdote forte sympathique : le personnage de Tokio est inspiré de celui de Matilda, joué par Natalie Portman dans Leon aux côtés de Jean-Reno, comme l'a avoué Alex Pina, le créateur de La Casa de Papel. Même coupe de cheveux au carré avec une frange et même style vestimentaire un peu rock. Aviez-vous remarqué cette ressemblance ?
Comme vous vous en doutez, la production n'a pas utilisé de vrais billets pour ceux présents dans la Maison royale de la Monnaie d'Espagne. Elle les a tout simplement fabriquées avec des coupures du journal espagnol ABC : une astuce bien trouvée et qui passe inaperçue dans les épisodes.
Si le scénario de La Casa de Papel est accrocheur et bien ficelé, il n'a pas été facile à poser sur le papier. Pour preuve, le pilote du show espagnol a été réécrit... 52 fois. Non, non ce n'est pas une blague. Alex Pina souhaitait une histoire parfaite avec des rebondissements et des intrigues bien amenés. Il lui a donc fallu du temps pour créer un scénario zéro défaut.
Avec un tel résultat, difficile d'imaginer que le tournage de la série a été complexe et pourtant, ce fut le cas. Tout d'abord, la production n'a eu aucun accès aux informations sur le déroulement à l'intérieur de la Maison royale de la Monnaie d'Espagne à Madrid : elle a alors dû imaginer tout elle-même. Il lui a fallu trois mois pour arriver à un décor assez représentatif.
Et petites infos bonus : les premiers épisodes de La Casa de Papel ont dû être tournés en quatre mois et pas un jour de plus. "C'est un bâtiment où des centaines de scientifiques travaillent tous les jours et nous ne pouvions pas les déranger avec notre tournage. Nous devions attendre la nuit et le dimanche pour réaliser nos enregistrements", explique Alex Pina. Un timing serré effectivement.
"O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao", cette musique tourne en boucle dans notre tête depuis la diffusion de La Casa de Papel. La série a surtout permis de remettre au goût du jour ce chant partisan italien devenu un hymne communiste et révolutionnaire et un symbole dans les années 60. Aujourd'hui, le morceau est traduit dans plusieurs langues et inspire différents artistes en passant par les rappeurs et les DJs.