"J'essaye de me rétablir, j'ai été pris à partie en bas de chez moi chez moi mardi soir (...) J'ai été hospitalisé", a annoncé Lartiste avec le visage tuméfié en mars 2018. Alors que le rappeur rentrait tranquillement chez lui à Bondy (Seine-Saint-Denis), il s'est retrouvé dans un guet-apens en bas de son immeuble. Quelques jours après les faits, Mister You et Marwa Loud se sont retrouvés accusés d'être à l'origine de cette violente agression. Une histoire qui a fait polémique à l'époque.
Un an après, Lartiste est de retour plus en forme que jamais : il a même sorti un nouvel album, "Quartier Latin vol. 1", porté par les morceaux "Social", "TIKKA" et "Peligrosa" en feat avec Karol G. Cette mésaventure appartient donc au passé, mais quand Youssef Akdim, de son vrai nom, en parle, on sent que cette histoire, pas vraiment digérée, est beaucoup plus complexe : "Je ne peux pas expliquer l'histoire. Culturellement, ce pays n'est pas prêt à écouter cette histoire. C'est des histoires de maraboutage, d'argent, des histoires qui vont loin", explique-t-il sur le plateau du GQ, émission de Guillaume Pley et Jimmy Labeeu diffusée sur YouTube.
Lartiste poursuit : "J'ai failli y laisser la vie dans cette connerie. Ça représente des millions d'euros. Un truc comme Lartiste pendant sept ans représente quelques millions d'euros, en chiffres d'affaires. Je n'ai pas profité de cet argent là, mais j'ai récupéré beaucoup de galères. Quand y a quelque chose, je dois assumer, mais je gagnais pas tout seul. Des gens gagnais avec moi et j'ai dû me séparer d'eux."
Après avoir expliqué les conséquences de son agression, l'interprète de "Mafiosa" est revenu un peu plus en détails sur ce qu'il s'est réellement passé : "Je suis parti au resto avec des potes. Après le resto, j'arrive en bas de chez moi et y a huit bonhommes qui sortent de derrière avec tout ce qu'il faut pour calmer un homme. Je les connaissais, mais quand la police est venue, j'ai dit que je ne les connaissais pas, qu'ils étaient cagoulés. Je n'ai pas porté plainte. J'ai réglé mes trucs comme un mec du 93 règle ses affaires. Je ne vais pas te dire les détails de comment on a réglé cette histoire."