

La suite après la publicité
Pas besoin d'avoir le compte en banque (et le manoir à 11millions de dollars qui va avec) de Kim Kardashian et Kanye West pour faire des bébés. La crise n'a visiblement pas freiné les envies d'accouplement des Français, puisque le taux de fécondité s'est maintenu entre 2011 et 2012.
Des bébés, toujours des bébés
Le chômage n'a jamais été aussi haut depuis la fin des années 90, les Français ont le moral dans les chaussettes. Gérard Depardieu a même quitté la France (outre cette histoire d'impôts et de taxe à 75%) car il la trouve "triste". La morosité ambiante n'a pourtant pas dissuadé les Français de procréer. La crise n'a donc pas ruiner toute envie de pouponner. Selon une étude de l'Ined, le nombre de naissance est resté stable en 2012. 792 000 bambins sont nés contre 793 000 en 2011. L'indicateur de fécondité se maintient en France à 2 enfants par femme. L'Ined observe cependant un léger recul de la fécondité chez les femmes de moins 30 ans en 2011 et 2012, compensé par une hausse chez les femmes de plus de 30 ans.La France, une exception ?
La France fait figure d'exception, puisque le nombre de naissance a eu tendance à s'effondrer dans d'autres pays développés touchés par la crise économique. "On aurait pu s'attendre à ce que l'incertitude suscitée par la crise économique et la montée du chômage fasse chuter la fécondité" confie l'auteur de l'étude Gilles Pison. Aux Etats-Unis par exemple, l'indicateur de fécondité est passé de 2,12 à 1,89 enfants par femme en l'espace de quatre ans. Juste une question d'envie ? Selon l'Ined, la France a mieux résisté grâce à ses politiques sociales et familiales, qui ont permis de ne pas décourager les couples d'enfanter.