Hier à Los Angeles, Maria Sharapova avait donné rendez-vous aux journalistes pour "une annonce importante". Non pas pour annoncer sa retraite comme le prédisaient certains, mais pour faire un aveu choc : la joueuse de tennis de 28 ans a été contrôlée positive lors d'un test anti-dopage pendant l'Open d'Australie en janvier dernier. La faute à un médicament, le Meldonium, qui lui est prescrit depuis 2006 pour "des problèmes de santé" et qui "devenu un produit prohibé" par l'Agence mondiale antidopage le 1er janvier dernier.
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En conférence de presse, l'influente Russe a assuré avoir commis "une énorme erreur" en ne prenant pas la peine de consulter la nouvelle liste des substances interdites par l'Agence mondiale antidopage à partir de 2016 : "Je suis pleinement responsable. Je n'ai pas contrôlé la liste pour voir si ce médicament allait figurer sur la liste des produits prohibés."
Les aveux de Maria Sharapova ne sont pas sans conséquence. Suspendue à titre conservatoire à partir du 12 mars, la sportive généreuse a notamment été lâchée par plusieurs de ses sponsors. La marque Nike a en effet indiqué qu'elle avait décidé de "suspendre [sa] relation avec Maria le temps de l'enquête", tandis que la marque de montres de luxe Tag Heuer a fait savoir : "Nous étions en négociations pour étendre notre collaboration. Au vu de la situation actuelle, la marque suisse a suspendu toutes les négociations et a décidé que le contrat ne serait pas renouvelé."
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