Malgré leur différence d'âge qui leur a valu de nombreuses critiques, Mathieu et Alexandre ont eu un véritable coup de foudre dans L'amour est dans le pré 2020. Les deux amoureux se sont même mariés en juin 2021 en présence de Karine Le Marchand, la présentatrice de l'émission. S'ils vivent un véritable conte de fée, un nuage continue de noircir le tableau : la grave maladie de Mathieu. L'agriculteur est atteint de la maladie de Cadalsi. Une pathologie rare et génétique pouvant entraîner d'importantes crises d'épilepsie voire l'AVC. "Je souffre de bipolarité. J'ai un risque sur trois de faire un AVC à partir de 45 ans et une chance sur six que cela survienne la nuit" explique-t-il dans une interview accordée à Closer.
Il a appris être atteint de cette maladie à l'âge de 43 ans. "Mon père avait la maladie de Parkinson. Il est mort en septembre, à l'âge de 72 ans. Il se savait aussi atteint de la maladie de Cadasil depuis dix ans. Pour nous préserver, il a attendu 2018 pour l'annoncer à ma soeur et moi. Il refusait de nous inquiéter". Mathieu et sa soeur ont donc fait des tests pour savoir s'ils étaient, eux aussi, touchés par cette maladie. Trois mois d'attente insoutenable avant les résultats : "C'est comme attendre dans le couloir de la mort" précise-t-il.
L'agriculteur révèle aussi qu'il a reçu un véritable coup derrière la tête quand il a appris la nouvelle. "Pendant deux mois, je ne suis pas sorti de chez moi. J'ai fait une vraie dépression", déclare-t-il.
Mais il indique qu'il a rapidement voulu "reprendre le contrôle". "J'ai décidé de me battre", affirme-t-il, avant d'ajouter : "J'ai choisi de vivre avec la maladie et de plus la subir". Depuis, il a décidé de vivre au jour le jour et de profiter de la vie : "J'ai une maladie grave et je veux réaliser mes rêves pour nourrir mon corps et ma tête de bonheur".
Parmi les rêves de celui qui a déclaré qu'il aimerait que son mari refasse sa vie, on retrouve celui de devenir papa. Et d'après ce qu'il déclare dans Closer, il a entamé toutes les démarches pour fonder une famille. "Je pars en Colombie le 31 août pour entamer une procédure de GPA (...) Nous sommes suivis par une avocate dans le cadre d'une association, pour que tout soit fait dans le respect de la mère porteuse et pour éviter les problèmes administratifs liés à la filiation en France", annonce-t-il.
S'il sait que "le succès n'est pas garanti", Mathieu reste persuadé qu'il accomplira son rêve. "Je sais qu'un jour, je donnerai encore plus d'amour" conclut-il.