Mickaël Miro est actuellement en tournée dans toute la France et fait, lundi 14 mai 2012, une escale à Paris, dans l'une des plus prestigieuses salles de l'Hexagone : l'Olympia. Toujours très proche de son public, l'interprète de "L'Horloge tourne" a saisi l'occasion pour se muer dans la peau guichetier le temps de vendre ses propres places, de rencontrer ses fans et d'accorder une interview exclusive à Purefans News !
Quel effet ça fait d'apprendre que l'on va chanter à l'Olympia ?
C'est un moment que je n'oublierai jamais. C'est marrant parce que j'étais justement à l'Olympia quand je l'ai appris. En fait, j'étais en train de faire la première partie de Milow et j'ai reçu un texto de mon producteur qui m'a confirmé que j'aurai une date dans cette salle mythique. Donc j'ai annoncé la nouvelle au public. Je m'en souviendrai toute ma vie. J'étais en simple deuxième partie et savoir que j'allais avoir une telle salle pour moi, pour inviter mon public, pour inviter mes scandaleuses, c'était super. Et, même si j'ai fait des dates exceptionnelles, à Lyon ou à Strasbourg, par exemple, l'Olympia reste particulier, c'est le plus bel écrin que l'on puisse avoir.
Pourquoi éprouver tant d'émotions à chanter sur la scène de l'Olympia ?
Parce que c'est une scène qui transpire l'histoire de la chanson française. J'étais dans les coulisses [pendant les concerts de Milow] et il y a un énorme mur avec toutes les empreintes des chanteurs qui ont frôlé la scène de l'Olympia comme Brel, Bécaud ou Piaf. C'est impressionnant. Aujourd'hui la scène de l'Olympia ouvre ses portes à de nouveaux chanteurs comme moi et tant mieux, mais j'espère être au niveau lundi. Et oui, pour faire l'Olympia, il faut être à la hauteur !
Tu as fait les premières parties de plusieurs artistes, laquelle t'as le plus marqué ?
C'est vrai. En fait je suis un habitué de L'Olympia : j'ai assuré les premières parties de Milow ou de Justin Nozuka ici (rires). Sinon j'ai fait Florent Pagny, il y a un peu moins de trois ans déjà. J'ai fait une quinzaine de dates avec lui et j'en garde un souvenir dingue. C'est un grand artiste et il prend le temps de te dire ce qu'il pense, de te donner des conseils et puis tu approches la bête d'un peu plus près : tu vois comment il est sur scène, comment il est en coulisses. C'est un véritable patron qui maîtrise tous les maillons du spectacle et un très bel exemple pour moi.
Comment as-tu fait pour en arriver là ?
Ça fait dix ans que je crois très fort en mes chansons. Le matin, je me réveille en me disant : "je crois en mes chansons, en ma bonne étoile". Il faut aller jusqu'au bout, ne rien lâcher et voilà comment j'y suis arrivé. Après c'est sûr que ça ne s'est pas fait du jour au lendemain, mais j'y ai cru et aujourd'hui ça a pris une ampleur assez incroyable. Pour "L'Horloge tourne" par exemple : je me vois encore la composer, chez moi, dans ma petite cuisine et, trois ans après, elle est élue chanson de l'année et elle concoure aux NRJ Music Awards. C'est incroyable !
En parlant de "L'Horloge tourne", tes chansons sont autobiographiques ?
Oui complètement, ce sont mes vrais textos. Envoie-moi un texto, je t'écris une chanson ! (rires) Non ce n'est pas autobiographique. Je pense pas qu'il y ait une méthode pour écrire une chanson. Selon moi, il y a un mélange de chance, il faut savoir capter l'air du temps à un moment donné... Après, il faut chanter avec ses tripes, donc quand je chante, c'est sûr que ça me renvoie toujours à des souvenirs. D'ailleurs, c'est peut-être ça qui marche...
Quels sont tes projets pour l'avenir ?
Pour l'instant, je me projette sur L'Olympia. Ça va être génial d'avoir mon nom écrit en lettres d'un mètre de haut ! Et pour l'occasion j'ai demandé à Bérengère Krief de faire rire le public avant mon concert. Tu connais ?! C'est le plan cul de la série "Bref" , elle est vraiment drôle. Ensuite, la tournée se poursuivra. Et puis, je travaille déjà sérieusement sur les chansons de mon second album que je suis en train de "préproduire". Après j'essaierai de prendre un peu de recul sur tout ce qu'il m'arrive. J'espère ensuite qu'il y aura plein d'autres bonnes opportunités, mais il faut laisser la vie et le hasard faire les choses...
Propos recueillis par Allison Fourrier