Eliot Deval a clôturé sa semaine avec L'heure des pros ce vendredi 28 juillet 2023 sur CNews. Dès les premières minutes de l'émission, il a tenu à pousser un coup de gueule contre une décision de la mairie de Paris.
Du vendredi 26 juillet au dimanche 11 août 2024, la capitale accueillera les Jeux olympiques d'été. Et elle pourrait en perdre l'un de ses emblèmes. Présents depuis 450 ans sur les quais de Seine, les bouquinistes parisiens, plus grande librairie du monde à ciel ouvert, seront chassés pour l'événement sportif. La préfecture de police évoque des mesures de sécurité...
Le joker de Pascal Praud, qui s'est attaqué à la vidéo où Manuel Bompard a "ratatiné" Gauthier Le Bret, a laissé éclater sa colère. "On est en train de s'attaquer à l'âme de Paris pour les Jeux olympiques. Les bouquinistes, inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco, sont menacés de disparaître pendant la quinzaine olympique. Ce sont ces boîtes vertes qui longent les quais. Il y en a 570 et ils gêneraient la vue... Voilà l'idée de la mairie de Paris !", s'est-il emporté.
"C'est-à-dire qu'il y a un problème : ça gênerait la vue pour les JO et la cérémonie d'ouverture... En échange, la mairie proposerait de les rénover et de faire un village des bouquinistes. Ce qui n'a rien à voir ! C'est comme si vous alliez dire, la Tour Eiffel gêne un peu la vue donc on va la déplacer !", s'est excédé l'animateur qui n'a pas supporté d'être attaqué sur ses origines par un invité de L'heure des pros.
Après la diffusion d'un reportage datant de 1974 où l'avenir des bouquinistes était déjà remis en question, Eliot Deval a donné la parole à Henri Ichard. Ce dernier a expliqué pourquoi la mairie de Paris avait pour ambition de faire disparaître cet emblème pour les JO. "On veut nous chasser parce que nous allons gêner la vue pour la cérémonie d'ouverture. La mairie de Paris, et plus précisément la préfecture de police, veut enlever toutes nos boîtes. Ce qui fera à peu près 600 boîtes à déménager. Nous allons être fermés pendant 14 jours sur les 19 jours que vont durer les Jeux olympiques. Donc on est plutôt en colère !", a-t-il lâché.
Le bouquiniste a dit pouvoir comprendre les raisons de sécurité invoquées par la préfecture de police. "Mais je pense qu'il y a d'autres façons de sécuriser les boîtes qu'en les enlevant. La mairie de Paris nous avait dit que des démineurs allaient passer pour regarder dans les boîtes, mettre des scellés pour quelques jours et qu'après notre activité reprendrait. Mais en fait, ce n'est pas le cas puisque la préfecture a décidé, sans vraiment de concertation, d'enlever les boîtes...", a–t-il tenu à nuancer.