Stéphane Rotenberg n'est pas près d'oublier cette journée du 9 février 2014. Celle où 49 membres de l'équipe de Pékin Express 2014, accusés d'espionnage, ont été arrêtés par les autorités indiennes lors du tournage de la septième étape dans le sud du pays. Leur faute : la présence de téléphones satellites dans leurs bagages, chose que la police a traduite comme une éventuelle menace. Si l'essentiel des personnes assignées à leur hôtel ont été libérées quelques jours plus tard et ont pu se rendre au Sri Lanka, trois restantes ont dû attendre deux mois et demi pour être véritablement relâchées.
Cette histoire appartient donc désormais au passé. Sauf pour l'animateur de M6 pour qui ces souvenirs sont encore frais, comme il l'explique à Télé Star et Télé Poche. "Des militaires ont débarqué dans notre hôtel. Nos passeports ont été confisqués. Au début, nous étions coincés dans l'établissement avec des hommes armés postés à l'entrée", raconte-t-il. Et de continuer sur les raisons qui ont poussé la police locale à les arrêter : "Nous avons appris, ensuite, que les rebelles de la région utilisaient les mêmes fréquences, les mêmes marques de téléphone et empruntaient les mêmes routes que nous. (...) On nous accusait d'espionnage !"
"Est-ce que j'ai une tête de barbouze ?", s'étonne enfin Stéphane Rotenberg, qui confirme que les incidents n'ont pas été filmés, même si des images de l'arrestation seront diffusées.
En attendant, rendez-vous mercredi pour découvrir la cinquième étape de Pékin Express 2014.