Initialement lancée sur TF1 le 24 août dernier, c'est finalement sur TFX que l'émission Time to love est maintenant diffusée de façon quotidienne. De quoi s'agit-il ? Comme son titre l'indique, c'est une nouvelle télé-réalité de dating, poussée néanmoins par un concept original.
Ici, "5 femmes célibataires participent à une expérience amoureuse unique dans un lieu coupé du monde pour trouver l'amour à l'aveugle et en seulement 100 heures." Le twist ? "L'Intelligence Amoureuse les aiguille tout au long de leur séjour" afin de "leur permettre de créer de véritables connexions amoureuses" avec les prétendants à travers différentes phases.
Un programme novateur qui n'intéresse malheureusement pas grand monde avec moins de 100 000 téléspectateurs en moyenne, et qui se retrouve même au coeur d'une polémique inattendue. Et pour cause, c'est un détail qui n'a pas échappé aux rares fans de Time to love, l'un des prétendants n'apparait jamais à l'écran. Et quand c'est le cas, son visage est toujours masqué. De quoi forcément créer des incohérences dans les épisodes et faire monter les théories du complot sur les réseaux.
Faut-il comprendre que ce participant n'était pas réellement célibataire lors du tournage ? Qu'il a changé d'avis à l'issue de celui-ci et réclamé d'être coupé au montage ? Rien de tout cela et la réalité serait même bien plus glauque. Comme le révèle Le Parisien, si ce candidat est aujourd'hui totalement snobé / boycotté des épisodes (mais également de la promo sur les réseaux sociaux officiels de l'émission), ce serait pour des raisons... judiciaires.
"Le candidat flouté a en réalité menti à la production sur ses démêlés avec la justice et c'est ce qui a conduit à le faire disparaître en catastrophe des images", dévoile cette semaine le journal. En cause ? Le mystère reste entier sur ce qui lui est reproché, mais selon la source du Parisien, ceux-ci "étaient suffisamment graves pour qu'il ne soit pas maintenu dans l'émission". Par chance, la production a été mise au courant lors du montage, ce qui lui a permis de réagir en urgence, même si la situation était jugée "délicate", en attestent les nombreuses décisions qui apparaissent désormais comme illogiques à l'écran.
Face à cela, une question se pose : comment ce candidat a-t-il pu passer entre les mailles du filet avant le tournage ? Comme le rappelle la source, chaque candidat doit obligatoirement signer une attestation sur l'honneur afin de promettre qu'il n'a jamais eu affaire à la justice, mais également faire parvenir à la production un extrait de casier judiciaire vierge.
Or, s'il apparait évident que le candidat a donc menti lors de son attestation, il n'a pas nécessairement eu besoin de produire un faux casier judiciaire. Au contraire, c'est un fait souvent méconnu, mais chaque personne condamnée peut demander à faire effacer une telle condamnation de son casier judiciaire "au bout d'un an en cas de contravention, trois ans pour un délit et cinq ans pour un crime". Par la suite, c'est à un juge de prendre la décision d'accorder ou non une telle faveur, "au regard de la gravité de l'infraction".
Autrement dit, même si du côté de la production on estime que ce passé judiciaire était suffisamment sérieux pour ne pas prendre le risque de le mettre en avant (au risque de heurter la sensibilité de possibles victimes), on peut en conclure que ce délit/crime n'était pas si grave pour qu'un juge entende la demande du candidat. A cet effet, Le Parisien avance par ailleurs que cette condamnation remonterait à plusieurs années, quand il n'avait que 18 ans.
Face au buzz qui est en train de monter sur les réseaux sociaux, il n'est pas impossible que le candidat incriminé se fasse rapidement entendre pour partager sa version de l'histoire. Il se murmure en effet que seule la production a validé son boycott du programme, alors qu'il souhaitait continuer à apparaître à l'écran.