Assigné en justice par Rachida Dati pour "reconnaissance de paternité" de sa petite Zohra, Dominique Desseigne n'a pas dit son dernier mot. Après avoir pris connaissance de la décision du tribunal civil de Versailles qui l'ordonne de se soumettre à une expertise génétique, le PDG du groupe Lucien Barrière a en effet décidé de contre-attaquer.
Pas obligé de se soumettre au test ADN ordonné par la justice, Dominique Desseigne "réfléchit" à la suite qu'il entend donner à la procédure de "reconnaissance de paternité" intentée par Rachida Dati, ont annoncé ses avocates dans un communiqué publié ce mardi 4 décembre 2012.
Jusque-là opposé à un test de paternité, Dominique Desseigne va-t-il devoir changer d'avis ? Car même si l'homme d'affaires de 68 ans a le droit de ne pas suivre la décision du tribunal de justice, son refus pourrait bien se retourner contre lui.
Me Laurence Mayer, avocate spécialisée en droit de la famille, a ainsi expliqué à l'AFP que "le père désigné se soumet ou non" au test génétique, mais que son refus pourrait être vu par le tribunal "comme une présomption d'aveu".
Mais qu'il finisse ou non par accepter l'expertise génétique, Dominique Desseigne campe sur ses positions. Dans leur communiqué, ses avocates ont en effet ajouté qu'il "persiste à contester la véracité des attestations produites par Madame Rachida Dati". Preuve, s'il en fallait une, que l'affaire Rachida Dati/Dominique Desseigne est bien loin d'être terminée.