Depuis qu'il est sorti de prison fin juin 2014, Rohff n'a pas chômé. Entre l'écriture de sa nouvelle mixtape "Rohff Game"(attendue le 4 décembre prochain), la création d'une marque de smartphone à son nom et son quotidien de papa gaga, le rappeur n'a pas eu une minute pour lui. En même temps, dans les mois qui ont suivi sa libération, l'interprète d'El Padre n'a pas vraiment eu d'autres choix que de travailler et de s'occuper de sa famille. C'est ce que la star du hip-hop a expliqué à Mouloud Achour lors d'une interview pour l'émission Clique.
"Comme j'avais un bracelet électronique, j'étais vachement restreint sur tout. Mais c'est un mal pour bien, car ça m'a permis de passer beaucoup de temps en famille et puis d'écrire beaucoup. J'ai retrouvé la boulimie du travail.", a-t-il rappelé. Mais d'ajouter sur le jugement que doit rendre prochainement la justice sur le rôle qu'il a joué dans l'agression du vendeur de la boutique Unkut (marque détenue par son rival Booba) : "Je pense avoir pas mal payé déjà. J'ai été restreint dans mon travail, j'ai eu des manques à gagner mais j'ai fait avec."
Le rappeur est ensuite revenu sur son quotidien de détenu. "Je suis isolé, tout seul dans ma cellule. T'as des bons et des mauvais côtés. T'es tout seul, t'es bien, t'as ta liberté, personne t'embête et te parle de ce qui te fait chier. Et puis t'as le temps de tout remettre en question, de faire des introspections de toi-même, de te retrouver. Tu écris, tu lis, tu regardes la télé, et tu lis aussi les lettres qu'on t'envoie... T'es comme un savant fou.", a-t-il ajouté.
Rohff a enfin pris le temps d'accuser certains de ses rivaux d'avoir créé des clashs - en l'occurrence ceux qui lui ont valu un séjour en prison - qui "dépassaient le cadre de la musique". "Quand ça va jusqu'à diffuser ton adresse, l'endroit où tu habites avec photo et des menaces proférées en dessous des statuts Twitter. On ne sait pas quel fou peut tomber sur ça, c'est un très mauvais engrenage. On risque de mettre en danger ta famille. On pense que c'est un jeu, ce n'est pas amusant." a-t-il précisé. Mais pourtant de conclure : "Les clashs ne m'empêchent pas de vivre !"