"Je ne soutiens pas la grève !". Voilà qui est clair. Ca, c'est qu'a déclaré Stephen Amell, la star de la série Arrow. Un vrai séisme. Normal : la grève des acteurs et scénaristes secoue la planète Hollywood depuis quelques mois, portée par la Writers Guild of America (le syndicat des scénaristes américains), le syndicat américain des acteurs, le SAG-AFTRA, et... plein de célébrités. Dwayne Johnson, Susan Sarandon, Sean Penn...
Mais Stephen Amell ne suit pas le mouvement. Lors d'une apparition au sein de la convention GalaxyCon, il a expliqué : "J'ai l'impression d'être isolé à Hollywood parce que c'est là que je vis. J'ai l'impression que beaucoup de gens dans cette salle ne sont même pas au courant de la grève. Je soutiens mon syndicat, je le fais, et je suis avec eux, mais je ne soutiens pas la grève". Des propos rapportés par le Hollywood Reporter.
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Et la star d'enfoncer le clou : "Je pense que c'est une tactique de négociation réductrice". Des déclarations clairement à contre-courant de l'humeur actuelle au sein de l'usine à rêves...
Mais Stephen Amell ne s'est pas arrêté là. Au sein de la convention geek toujours, il s'est lâché à propos de la grève historique des acteurs et scénaristes : "En fait, je trouve tout cela incroyablement frustrant". Ca s'agite dans la tête de la star, qui souffrirait de voir les productions où il joue être stoppées net.
Les propos du comédien n'ont pas vraiment enthousiasmé les foules. Il faut dire que contester la lutte syndicale dans un contexte où Dwayne Johnson délivre au syndicat américain des acteur une somme conséquente afin de soutenir la lutte (le don individuel le plus important jamais émis, plus précisément) ca n'a rien d'évident. Tant et si bien d'ailleurs que Stephen Amell a du s'exprimer, de nouveau, dans un post Instagram cette fois.
"Je veux m'assurer qu'il n'y a pas de malentendu sur mes pensées et mes intentions, sachant que des extraits sonores ont pu être sortis de leur contexte, et j'ai trop de respect pour mes collègues syndiqués pour ne pas clarifier le dossier. Bien sûr, je n'aime pas faire la grève. Mais nous devons faire ce que nous devons faire", a tout d'abord détaillé l'interprète.
Avant d'ajouter : "J'ai parlé de manière improvisée pendant plus d'une heure. Je ne pense certainement pas que ces problèmes soient simples. Notre leadership a un travail incroyablement compliqué lui aussi et je suis reconnaissant pour tout ce qu'ils font. D'un point de vue intellectuel, je comprends pourquoi nous agissons ainsi, mais cela ne signifie pas que ce n'est pas émotionnellement frustrant".
Des propos un brin confus donc, qui témoignent d'une prise de position trouble - bien que peu frontalement pro-grève, on le notera. En tout cas, beaucoup plus ambiguës, c'est certain, que ceux la présidente de la SAG-AFTRA, Fran Drescher (oui oui, Une nounou d'enfer !), qui l'a encore rappelé récemment : "Nous sommes les victimes ici, celles d'une entité très cupide".