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Un PDG a licencié 1 000 personnes et leur a ordonné de reprendre leurs fonctions. Quand on lui a demandé une bonne raison de revenir, il a dit "uniquement pour les collations"
Publié le 6 août 2023 à 19:30
Par Clémence Taquet | Rédactrice
En plus de tout suivre des people américains qu'elle a pu croiser à LA et d'être une grande fan de télé, Clem n’est jamais contre une petite partie de Mario Kart sur Gamecube où elle s’est autoproclamée championne de France.
Après avoir licencié 1 000 personnes, ce PDG américain a forcé ses employés à abandonner le télétravail et revenir au bureau. Sa seule et unique raison pour les convaincre ? Les collations servies dans l'entreprise...
Un PDG a licencié 1 000 personnes et leur a ordonné de reprendre leurs fonctions. Quand on lui a demandé une bonne raison pour revenir, il a dit "uniquement pour les collations"
 Un PDG a licencié 1 000 personnes et leur a ordonné de reprendre leurs fonctions. Quand on lui a demandé une bonne raison pour revenir, il a dit "uniquement pour les collations" © Pexels
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De plus en plus, des managers veulent que leur personnel retourne au bureau, alors que les employés se montrent contre ces mesures. Souvent, pour défendre leur décision, les managers donnent divers arguments. Par exemple, "vivre loin du centre de votre secteur est une erreur" car les contacts sont perdus ; que les nouveaux ingénieurs mettent plus de temps à comprendre la dynamique à distance comme l'a dit Mark Zuckerberg, affirmant qu'au bureau les gens sont plus productifs ; ou que les gens peuvent créer de meilleures énergies avec le reste de l'équipe lorsqu'ils travaillent en face à face.

Eh bien aujourd'hui, nous avons un nouvel argument pour donner envie aux gens de retourner au bureau. Il vient de David Risher, directeur exécutif de Lyft, une entreprise qui, aux États-Unis, est en concurrence avec Uber. Risher pense que les collations offertes au bureau devraient être une raison suffisante pour que les employés reviennent heureux.

Le mécontentement des employés

Lyft a renversé sa politique de travail en mars dernier. Alors qu'un an plus tôt, l'entreprise avait affirmé que, même si la pandémie de Covid-19 n'était plus aussi forte qu'en 2020, la politique de travail de la firme serait "totalement flexible". Celle-ci avait permis à presque tous les employés de vivre et de travailler de n'importe où. Cette année, il est revenu sur cette décision avec force.

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Maintenant, il a été divulgué que lorsqu'un employé a demandé pourquoi il devrait revenir, Risher a répondu "à cause des collations au bureau", selon le Wall Street Journal, affirmant que l'information provenait des employés de l'entreprise. Ils ont eux-mêmes déclaré qu'après la réunion, ils avaient dû la nuancer et que le résultat était "mauvais" en raison du mécontentement des travailleurs.

David Risher a récemment pris les rênes de Lyft. L'entreprise traversait une période difficile : baisse des parts de marché, baisse du cours de l'action et, selon le Journal, une main-d'oeuvre démotivée. Depuis son arrivée, il a supprimé quelque 1 000 emplois, introduit de nouvelles fonctionnalités pour les passagers et les chauffeurs et renvoyé les employés au bureau.

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Des mesures drastiques dans quelques mois

Fin avril, après avoir licencié 26% de ses effectifs au cours de sa deuxième semaine en tant que directeur général, Risher a déclaré aux employés qu'il inversait la politique de travail à distance de l'entreprise, éliminant les augmentations cette année et réduisant la rémunération en fonction des actions, selon les informations divulguées. Lorsqu'un employé a demandé pourquoi les gens devraient retourner au bureau, Risher a répondu en parlant des collations.

Dans une déclaration à Insider, Risher a déclaré : "Lyft rassemble les gens pour travailler, apprendre et jouer ensemble". Et bien que la société ait refusé de fournir des détails sur les collations présentes dans ce bureau, un porte-parole de Lyft a ajouté par e-mail que "nous prenons très au sérieux la création d'une excellente expérience pour nos employés".

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L'entreprise a utilisé l'argent économisé grâce aux réductions de salaires, par exemple, pour baisser ses prix et mieux concurrencer Uber, selon le Wall Street Journal. Même Insider va jusqu'à dire : Votre trajet Lyft aurait pu être moins cher à cause de ces suppressions d'emplois.

Cet article a été écrit en collaboration avec nos collègues de Genbeta.

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