Youssoupha gagne en appel contre "ce con d'Eric Zemmour"
Publié le 29 juin 2012 à 18:10
Par Charlotte Vaccaro | Journaliste - chef de rubrique Actu
Les insultes de Youssoupha envers Eric Zemmour ne méritent pas une condamnation. Après la relaxe d'Orelsan dans l'affaire Sale Pute, c'est en effet au tour du rappeur de Dreamin' d'avoir la justice derrière lui. La star de Noir Désir vient d'être jugé "non coupable" lors de son procès en appel contre le journaliste.
Youssoupha jugé "non coupable" Youssoupha jugé "non coupable"© Abaca
Youssoupha a gagné en appel contre Zemmour !
Eric Zemmour avait porté plainte pour diffamation
Youssoupha avait traité Zemmour de "con" dans une chanson
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Les insultes de Youssoupha envers Eric Zemmour ne méritent pas une condamnation. Après la relaxe d'Orelsan dans l'affaire Sale Pute, c'est au tour du rappeur de Dreamin' d'avoir la justice derrière lui. La star de Noir Désir vient d'être jugée "non coupable" lors de son procès en appel contre le journaliste.

L'histoire remonte à 2009. Dans son titre A Force de le dire, Youssoupha s'était lâché contre l'ex-chroniqueur de On n'est pas couché : "je mets un billet sur la tête de celui qui fera taire ce con d'Eric Zemmour". Des mots durs qui avaient poussé le polémiste à porter plainte pour injure et diffamation. En octobre 2011, le rappeur avait ainsi été condamné à 800 euros d'amende avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris. Il avait alors fait appel.

Et il a bien fait. Car la cour d'appel de Paris a, elle, décidé de donner raison à Youssoupha. Alors qu'il vient à nouveau de s'en prendre à Zemmour à cause de ses propos sur le rap, le rappeur de One Shot a finalement été jugé "non coupable" dans toute cette affaire. Pour la cour d'appel, le journaliste est "connu pour son sens pas toujours bienveillant de l'humour et de la formule" et qu'"une plus grande tolérance s'impose" donc envers lui.

Autre argument : le rap est un style musicale qui permet l'exagération et Youssoupha n'a pas dépassé "les limites admissibles" de la liberté d'expression. Dans l'affaire Youssoupha VS Eric Zemmour, c'est donc finalement le journaliste qui reste à terre !

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