Touche pas à mon poste est peut-être un talk-show qui permet à l'équipe de Cyril Hanouna d'aborder différents sujets médias, politiques ou d'actualité, mais le concept de débats y est en revanche très particulier. On peut régulièrement le découvrir à l'écran, à l'inverse d'une émission comme C à Vous par exemple, les chroniqueurs n'hésitent pas à s'insulter et se critiquer à travers différents clashs explosifs dès que leurs avis divergent.
Et sans surprise, alors que l'animateur souhaitait connaître l'avis de sa team ce jeudi 11 mai 2023 concernant la censure du film Tomboy (2011), interdit de diffusion en classe par un collège catholique d'Alsace après une plainte de parents d'élèves, sous prétexte que celui-ci pose la question du genre et pourrait donc perturber le développement psychologique des enfants, le débat a une nouvelle fois dérapé.
Dans un premier temps, c'est Benjamin Castaldi qui a tenté de prendre la parole pour exprimer sa compréhension vis-à-vis de cette censure, sans pour autant la légitimer. "C'est un collège privé catholique, les parents ont fait un choix. Alors, moi, je ne suis pas forcément d'accord avec cette interdiction, mais je comprends que les parents qui ont fait ce choix soient dérangés par des choses", a-t-il expliqué, avant de voir Gilles Verdez, évidemment pas sur la même longueur d'ondes, lui couper la parole.
Résultat ? Fatigué du comportement de son collègue, Castaldi a donc répliqué d'un très classe, "Oh, toi, ta gueule", avant de reprendre son explication. Or, plutôt que d'avancer dans ses arguments, il n'a pas arrêté de répéter la même chose, ce qui a fait marrer tout le monde et fait dire à Hanouna, "Tu vas le dire combien de fois, en fait ?". Face à ces réactions, l'ancien présentateur de Nouvelle Star sur M6 est apparu blasé, "Oh, fait chier !", ce qui a motivé Verdez a en rajouter une couche : "T'étais catholique au collège, non ? (...) Jamais vu une telle nullité".
C'est tout ? Non, bien évidemment, il ne s'agissait que d'un petit échauffement. Le deuxième round a ensuite eu lieu quand Gilles Verdez a lui aussi tenu à donner son avis sur cette interdiction. Le problème ? Après s'être emporté comme à son habitude, "C'est absolument scandaleux ce qu'il s'est passé, c'est de la censure terrible", le chroniqueur a vu Cyril Hanouna prendre la défense de Castaldi en affirmant (ironiquement) qu'il préférait ses arguments. Et forcément, ça n'a pas plu à l'ex journaliste sportif.
Aussi, quand Castaldi a souhaité le narguer en balançant fièrement, "Ah, t'as entendu ça ?", Verdez a dégoupillé et s'est lâché comme jamais : "Vu la prestation que tu as faite, ferme ta gueule. Aie un peu de dignité." Puis, s'il a tout de même rappelé, "Je vais te dire Benjamin, tu sais que je t'aime" (on n'imagine pas son comportement envers les gens qu'il déteste), le chroniqueur a continué sur sa lancée en déclarant, "Le minimum de dignité serait que tu quittes le plateau. Et que tu rentres chez toi. Barre-toi si t'es digne ! La sortie, c'est par là, Castaldi ! Ca fait 30 ans que t'es un usurpateur".
Une attaque qui a fait rire jaune Castaldi, le motivant à se venger en lui balançant de l'eau (et une bouteille) à la figure. Bref, une soirée normale sur C8.