En ce mois de janvier 2023, Cyril Hanouna continue de défrayer la chronique. Parallèlement à un succès non démenti de TPMP, l'animateur de C8 est lié à une série de polémiques.
Alors qu'une ministre menace C8 de fermeture, l'animateur a poussé un coup de gueule contre le financement de l'audiovisuel public. Après France Télévisions, il s'est attaqué à Radio France. Celui, à qui Arthur réclame 9 millions d'euros pour dénigrement, n'a pas hésité à balancer le salaire de la PDG de la radio publique.
Le samedi 21 janvier, Pierre-Emmanuel Barré a réagi au coup de gueule de Cyril Hanouna contre le service public. "Après, il faut être fair-play, ce n'est pas que de la faute du service public si les programmes sont tous pourris. Ils les achètent directement à Banijay. C'est une société de production. Et il y a qui dans les actionnaires de la boîte ? Cyril Hanouna ! Et il est aussi au conseil de surveillance. Si c'est lui qui valide les programmes, ça explique pas mal de choses...", a-t-il lâché.
"Bah alors Cyril, en fait, ils sont aussi un peu pour toi les 4 milliards de l'Etat. Qu'est-ce que tu fais avec tout cet argent ?", a interpellé Pierre-Emmanuel Barré. L'humoriste de C l'hebdo sur France 5 s'est ensuite livré à un aveu. "Je le taquine Cyril, mais c'est parce que je suis vexé. C l'hebdo, ce n'était pas mon premier choix. Mon rêve, c'était d'être chroniqueur à Touche pas à mon poste", a-t-il surenchéri, avant de lâcher qu'il avait échoué à l'oral des chroniqueurs.
La réponse de Cyril Hanouna ne s'est pas faite attendre. L'animateur, qui a imposé une déprogrammation à C8, a réagi à cette chronique de Pierre-Emmanuel Barré dans TPMP le mardi 24 janvier. Piqué au vif, il a fustigé un sketch nullissime. "J'ai vu un sketch sur France 5 d'une nullité d'un mec qui s'appelle 'Petit c*n' (nom du compte Twitter de Pierre-Emmanuel Barré, ndlr), il porte bien son nom...", a-t-il débuté.
"Je ne sais pas comment il s'appelle vraiment... C'est un boloss, un gugusse, un guignol qui a fait un sketch nullissime", a asséné Cyril Hanouna. Interrogé par Valérie Bénaïm sur les conséquences de sa sortie contre France Télévisions et Radio France, l'animateur a indiqué qu'il n'avait pas été inquiété par sa direction. "La direction de Canal+ ne me demande jamais de lever le pied. Nous avons la plus grande liberté ici et je n'ai aucun problème avec mes dernières sorties", a-t-il martelé.