"Faut arrêter !" : Apolline de Malherbe sèche Clémentine Autain, la députée LFI la recadre sur BFMTV

Juste après Apolline Matin pour RMC Story, Apolline de Malherbe a clôturé sa semaine avec le Face à face ce vendredi 15 septembre 2023 sur BFMTV. Elle y a interviewé Clémentine Autain.

Dès le début de l'entretien, celle qui a eu un vif accrochage avec Louis Boyard a jeté un froid en plateau. "En préparant cette interview depuis hier soir, je me dis : 'Est-ce que ce n'est pas un peu l'hôpital qui se fout de la charité quand même ?!", a-t-elle lancé à son invitée. Ce à quoi la députée de La France Insoumise a réagi : "À quel sujet ?!". L'animatrice lui a alors expliqué qu'elle faisait allusion à Fabien Roussel et Jean-Luc Mélenchon.

"On a quand même Fabien Roussel qui appelle à une forme d'insurrection et Jean-Luc Mélenchon qui joue les vierges effarouchées et qui dit : 'Ouh là là, c'est un appel à la violence !", a ironisé Apolline de Malherbe. Clémentine Autain ne s'est pas gênée pour la recadrer. "Bon, écoutez, les règlements de comptes par Twitter, médias interposés, à l'intérieur des forces de gauche et écologistes, honnêtement ce n'est pas ma tasse de thé !", a répliqué celle qui a provoqué un incident à l'Assemblée nationale.

"Je pense que ça serait mieux d'avoir des espaces qui permettent d'avoir ces débats là et d'essayer publiquement d'avoir une image plus rassemblée et de ne pas se tirer les uns sur les autres", a-t-elle ajouté tout en soulignant que Fabien Roussel n'a cessé de prendre ses distances avec la Nupes ces dernières semaines. "Donc vous dites : on ne veut pas qu'ils se déchirent, mais en même temps vous glissez quand même qu'il y en a un qui a commencé et que ce n'est pas forcément celui qu'on croit", l'a interpellé Apolline de Malherbe.

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Clémentine Autain n'a pas caché son agacement. "Faut arrêter ! Franchement, il faut arrêter ! Voilà, c'est tout, faut arrêter !", a martelé la députée LFI de Seine-Saint-Denis. Elle a estimé que ces querelles des ténors de la gauche devaient se régler dans un cadre interne. "Et puis, qu'on essaye de donner à voir une gauche et des écologistes rassemblés dans ce moment de crises multiples que nous traversons avec la hausse des prix. 11% d'augmentation sur l'alimentation, les gens sont pris à la gorge ! Et donc, la question, c'est de savoir comment on fait canner ce gouvernement pour qu'il bloque les prix, qu'il augmente les salaires et pour que les gens puissent enfin respirer !", a-t-elle tapé du poing sur la table.