Le mercredi 7 juin 2023, Yaël Braun-Pivet s'est livrée à une annonce explosive au micro d'Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC. La présidente de l'Assemblée nationale a révélé qu'elle allait déclarer "irrecevables" les amendements sur l'abrogation de la réforme des retraites.
C'est dans une ambiance électrique que les députés ont entrepris d'examiner la proposition de loi de Liot, visant à abroger la réforme faisant passer l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Le groupe a finalement décidé de retirer son texte. "Il ne reste plus rien dans le texte sauf évidemment les amendements de la minorité présidentielle. En responsabilité, nous avons décidé de retirer notre texte", a lâché son patron, Bertrand Pancher, avant de lancer, dépité : "Nous n'allons pas nous ridiculiser à poursuivre le débat...".
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Yaël Braun-Pivet s'est retrouvée sous le feu des critiques. Elle a été accusée par André Chassaigne, président du groupe communiste à l'Assemblée nationale, "d'abîmer et écrabouiller la démocratie parlementaire". Eric Coquerel, président de la Commission des Finances, a dénoncé "des décisions politiques et partisanes sur ordre de l'exécutif", tandis que Marine Le Pen a estimé que la France faisait face à une "rupture démocratique majeure".
Un incident est survenu au moment où Clémentine Autain a pris la parole. Celle-ci a été sèchement rappelée à l'ordre par Yaël Braun-Pivet. La raison ? La présidente de l'Assemblée nationale n'a pas supporté qu'elle ait oublié de la saluer. "C'est avec une gravité inhabituelle, une inquiétude et une colère...", a scandé la députée de La France Insoumise avant d'être brutalement interrompue.
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"Madame la députée, il est d'usage dans cet hémicycle de saluer la présidente et le ministre avant d'intervenir ! C'est un usage comme il en existe d'autres...", lui a lancé Yaël Braun-Pivet. Une intervention qui a provoqué de nombreuses huées. Alors que Clémentine Autain se tournait vers ses collègues, la présidente de l'Assemblée nationale a enfoncé le clou. "On vous décompte le temps sans aucun souci, mais je vous remercie de respecter les usages et la bienséance ! Moi, on m'a appris à dire bonjour, mais bon, manifestement... ce n'est pas le cas de tout le monde !", a-t-elle asséné.