Au lendemain de l'audition de Vincent Bolloré dont des "magouilles" ont été dénoncées, Cyril Hanouna a été convoqué à l'Assemblée nationale le jeudi 14 mars 2024. L'animateur de TPMP y a été interrogé par une commission d'enquête parlementaire sur l'attribution des fréquences TNT.
Parmi les députés présents dans cette commission : Thomas Ménagé. L'élu du Rassemblement national a interpellé Cyril Hanouna sur l'un des chroniqueurs de Touche pas à mon poste. Sa question s'est précisément portée sur Gilles Verdez dont il a pointé du doigt le rôle dans l'émission phare de C8.
"Quand vous composez votre plateau, est-ce que vous veillez au pluralisme, notamment au niveau des chroniqueurs ? On voit souvent Gilles Verdez, un proche de La France Insoumise, qui fait parfois des cascades intellectuelles et a des positions politiques qu'on ne comprend pas. Est-ce que c'est un rôle que vous lui avez défini ou est-ce que c'est vraiment ses idées ?", a lancé le député RN à l'animateur qui a été planté par une star de télé-réalité à la dernière minute.
"On se pose souvent la question : est-ce qu'il a une prime de risque ? Est-ce qu'il est mieux payé que les autres pour pouvoir dire parfois autant de bêtises ?", a insisté le député RN. "Malheureusement et c'est mon plus grand malheur, Gilles Verdez pense tout ce qu'il dit. C'est le malheur de ma vie, mais malheureusement oui Gilles Verdez, il ne joue pas un rôle", a répondu Cyril Hanouna.
Le présentateur vedette de C8 a martelé que son chroniqueur continuait d'avoir les mêmes opinions hors antenne. "Il continue pendant les publicités et après l'émission à avoir les mêmes idées, mais ça reste quelqu'un d'exceptionnel. Il l'a dit lui-même dans l'émission qu'il était très proche de La France Insoumise concernant ses idées, mais c'est quelqu'un que j'aime profondément. Il est indispensable à l'émission. C'est non seulement un talent, mais c'est quelqu'un qui est un type extraordinaire dans la vie", a-t-il déclaré.
Cyril Hanouna a été, en outre, invité à revenir sur les différentes amendes reçues par C8 suite à des séquences de Touche pas à mon poste. Au sujet de son violent clash avec Louis Boyard qui a valu à sa chaîne d'être condamnée à payer 3,5 millions d'euros, l'animateur a exprimé des regrets, mais s'est dit "trahi" par celui qu'il considérait comme "un pote". Le président de la commission d'enquête ne s'est pas privé de lui rappeler "qu'insulter un représentant de la nation (Louis Boyard est aujourd'hui député La France Insoumise du Val-de-Marne, ndlr) est extrêmement grave".