Depuis la rentrée 2023, Jean-Michel Apathie officie dans Quotidien. Lors de son éditorial du mercredi 20 mars 2024 sur TMC, le journaliste politique a tenu à revenir sur des propos de Marine Le Pen contre Aya Nakamura.
Au micro de France Inter, l'ancienne candidate à la présidentielle a été invitée à réagir à la polémique autour de la volonté d'Emmanuel Macron de faire chanter Edith Piaf à Aya Nakamura à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris. "Ce n'est pas un beau symbole. Honnêtement, c'est une provocation supplémentaire d'Emmanuel Macron qui doit se lever tous les matins en se disant : 'Tiens, comment je vais réussir à humilier le peuple français ?", a-t-elle lâché.
"L'utilisation du verbe 'humilier' est une utilisation choquante. Aya Nakamura est française. Elle est née au Mali, elle était enfant quand elle est arrivée en France et elle a été naturalisée selon les lois de la République. Donc elle est Française !", a recadré Jean-Michel Apathie sur le plateau de Quotidien. Il a ensuite relaté que Marine Le Pen avait eu du mal à justifier son emploi du terme "humilier". "Sa réponse est entortillée, embarrassée, peut-être parce qu'elle se dit : 'J'ai quand même dit un truc très moche...", a-t-il commenté.
"Bah parce qu'Aya Nakamura est... Honnêtement... Je ne vais même pas vous parler de l'entourage... Je vais parler de sa tenue, de sa vulgarité et du fait qu'elle ne chante pas français. Elle ne chante pas étranger non plus, elle chante on ne sait pas quoi. Ce n'est pas du métissage, c'est du n'importe quoi !", a tenté de se justifier celle qui s'est emportée contre Laurence Ferrari sur CNews. Des propos qui ont aussi fait bondir le chroniqueur de Quotidien.
"Du n'importe quoi, c'est Marine Le Pen ! J'ai rarement entendu un responsable politique de ce niveau être dans l'insinuation. 'L'entourage'... Bah si vous avez un truc à dire Madame Le Pen, vous le dites, parce que l'entourage... C'est un peu scandaleux de procéder comme ça ! Euh 'la vulgarité'... Depuis quand Marine Le Pen est gardienne de la vulgarité, du bon goût ?! C'est un peu du n'importe quoi...", s'est-il agacé.
L'ex-chroniqueur de C l'hebdo sur France 5 ne s'en est pas arrêté là. "L'utilisation de son verbe, je ne dirais pas que c'est une utilisation raciste, parce que je pourrais aller au tribunal... Donc ce n'est pas une utilisation raciste, mais enfin on n'en est pas loin !", a asséné celui avec qui Eliot Deval a violemment réglé ses comptes.