Pour son premier déplacement depuis la promulgation de la réforme des retraites, Emmanuel Macron s'est rendu en Alsace le mercredi 19 avril 2023. Un déplacement qui a été plus que mouvementé. Le chef de l'Etat a été copieusement hué et sifflé par des manifestants...
Un débat a été développé sur le sujet aux Grandes Gueules le jeudi 20 avril sur RMC Story. Juste après Apolline Matin, où Apolline de Malherbe a recadré une invitée qui critiquait le président de la République, Olivier Truchot et Alain Marschall ont demandé à leurs chroniqueurs de répondre à la question : "Macron l'a-t-il bien cherché ?".
Olivier Truchot a précisé qu'Emmanuel Macron était convaincu que la colère des Français allait finir par s'apaiser. "La rupture est consommée et ça va être très compliqué pour lui. Il va rester évidemment impopulaire. Je ne vois pas ce qu'il peut faire qui pourrait le faire remonter dans les sondages. Il faudrait une troisième Guerre mondiale peut-être pour qu'il refasse le coup du chef d'Etat ou une autre crise épidémique... Mais à un moment, je pense qu'il y a une rupture qui est consommée. Le Macronisme a vécu et a échoué complètement...", a réagi Kevin Bossuet.
"La réélection d'Emmanuel Macron, c'était une réélection contre Marine Le Pen. Le problème est qu'il n'a pas compris ça (...) Emmanuel Macron est un enfant capricieux. Dans sa vie, tout lui a réussi. C'est vrai que tout est venu comme ça. Il n'a pas eu à se battre, il n'a jamais été élu local. Tout lui a toujours été donné sur un plateau d'argent et il a quand même cette volonté de dire : 'Je sais mieux que tout le monde...", a ajouté celui qui a été chroniqueur de Pascal Praud dans L'heure des pros sur CNews.
Sarah Saldmann, qui s'est dit incapable de vivre trois mois au Smic, est montée au créneau pour défendre le président de la République. "Je pense qu'il ne faut pas toujours se fier aux apparences. Quand t'arrives à cette fonction là, c'est que tu t'es un peu bougé dans ta vie ! Tout servi sur un plateau... Ça on ne peut pas le dire !", a-t-elle lâché. Olivier Truchot s'est alors agacé d'entendre tout et son contraire...
"Quand Emmanuel Macron est arrivé, on disait : 'Ah enfin, il y en a marre de ces vieux briscards de la politique qui ont passé toute leur vie pour être élus et une fois qu'ils sont élus, ils ne font plus grand chose'. C'était un peu le cas de Chirac, Mitterrand il a attendu trois fois... Et on dit : 'Enfin quelqu'un de plus jeune'. Maintenant on lui reproche d'être trop jeune, de ne pas avoir d'expérience...", s'est énervé celui qui s'est déjà emporté contre Barbara Lefebvre après des propos critiques contre le président de la République...