"Ta haine t'aveugle" : violent clash aux Grandes Gueules autour d'Emmanuel Macron, Olivier Truchot s'emporte contre une chroniqueuse

Juste après Apolline Matin, émission où Apolline de Malherbe a été accusée d'avoir volé une affaire à Julien Courbet et Ca peut vous arriver, RMC Story a diffusé une nouvelle édition des Grandes Gueules le mercredi 19 avril 2023 entre 9 heures et midi.

Pour décrypter les sujets qui agitaient l'actualité, Olivier Truchot et Alain Marschall ont pu compter sur la présence de trois chroniqueurs en plateau : Medhi Ghezzar, Barbara Lefebvre et Bruno Poncet. Le duo d'animateurs a choisi de clôturer l'émission sur un face à face autour du thème "Faut-il perturber tous les déplacements de Macron ?".

Deux clans se sont opposés. Olivier Truchot et Medhi Ghezzar se sont dits contre l'organisation de perturbations des déplacements du chef de l'Etat, tandis que Barbara Lefebvre et Bruno Poncet se sont prononcés en faveur. Le co-animateur des Grandes Gueules s'est attiré les foudres de Bruno Poncet en lâchant : "La plupart des gens qui font des concerts de casseroles ont sans doute voté Macron au deuxième tour". "Ca c'est votre argument depuis le départ...", s'est agacé son chroniqueur.

"Pendant le Covid, on nous a dit de sortir applaudir voire taper sur des casseroles pour féliciter - et c'était légitime - nos soignants. Donc là, des Français, encouragés par l'intersyndicale jusqu'au 1er mai, disent : 'Faisons un accueil à Monsieur Macron puisqu'il s'est bunkerisé pendant 3 mois'. Alors que les gens sont descendus pacifiquement dans les rues pour lui dire : 'On ne veut pas de cette réforme'... Il ne sortait même pas, il n'a même pas voulu rencontrer l'intersyndicale...", a développé Barbara Lefebvre.

Celle qui est montée au créneau après des propos complotistes de Gims a ensuite reproché à Emmanuel Macron de "sortir dix cars de CRS" pour son déplacement en Alsace. Elle a, en outre, affirmé qu'il n'y avait eu "aucun débordement majeur" lors des manifestations contre la réforme des retraites. Une déclaration qui a fait bondir Medhi Ghezzar.

"Un président de la République doit être protégé quel que soit son pays ou son orientation politique !", a martelé le chroniqueur des Grandes Gueules, émission où Sarah Saldmann a avoué être incapable de vivre trois mois au Smic. Barbara Lefebvre s'est défendue d'avoir dit que le chef de l'Etat ne devait pas être protégé. "J'ai dit qu'il y avait de la mesure. Quand tu mets une surprotection, tu incites les gens à se dire : 'Waouh c'est bizarre...", a-t-elle lâché. De quoi faire halluciner Olivier Truchot : "C'est les CRS qui poussent les autres à être en colère...".

Nicolas Sarkozy s'est ensuite invité dans les débats. Medhi Ghezzar et Olivier Truchot ont rappelé qu'il avait "fait vider des villes entières" pour ses déplacements présidentiels. Barbara Lefebvre les a accusés de faire preuve d'une "mauvaise foi absolue". "Mais Sarkozy vidait des villes entières. Saint Lô dans la Manche, rappelle-toi ! Ta haine t'aveugle...", s'est emporté le co-animateur de l'émission quotidienne de RMC Story.