Apolline de Malherbe a pris ses distances avec le petit écran ce vendredi 26 mai 2023. Charles Magnien, qui est visé par une enquête interne de RMC suite à des accusations de comportements "déplacés", s'est chargé de la remplacer à la présentation d'Apolline Matin sur RMC Story.
Laurent Neumann a, quant à lui, hérité des commandes du Face à face sur BFMTV. Il y a orchestré une interview de Sandrine Rousseau. Dès le début de l'entretien, il a tenu à la faire réagir à l'action de militants écologistes qui ont tenté de perturber l'assemblée générale des actionnaires de TotalEnergies à Paris. Une initiative saluée par la députée d'Europe Ecologie-Les Verts.
"Merci à eux de le faire, d'être là et de dénoncer l'hypocrisie qu'il y a autour de ces entreprises qui ont des beaux discours, des plaquettes en papier glacé et parlent de développement durable à tous les coins de paragraphes de ces plaquettes. Et qui font des projets comme Eacop pour Total qui va traverser le lac Victoria. C'est un tuyau de pétrole lourd. Il faut fluidifier ce pétrole pour le transporter, il faut chauffer ce pipeline. Ça traverse des zones naturelles, ça déplace des populations et ça traverse deux pays. Tout ça sans aucune compensation ou vraiment le minimum sur les territoires à un moment où on doit diminuer notre consommation de pétrole...", a fustigé celle qui a eu un face à face très tendu avec Apolline de Malherbe en février.
Quelques minutes plus tard, le présentateur de BFMTV a centré les débats sur les violences contre des élus. "A titre personnel, vous avez été menacée. Vous avez même fait condamner trois personnes pour menaces de mort et de viol. Mais j'ai l'impression qu'il y a parfois une indignation à géométrie variable. En gros, quand il y a des menaces ou des intimidations contre le chef de l'Etat, là vous expliquez que la réforme des retraites est impopulaire, qu'il faut comprendre la colère des gens, le mépris d'Emmanuel Macron vis-à-vis des opposants à la réforme...", a-t-il lancé à son invitée.
"Comme si, au fond, vous tentiez de justifier ce qui, honnêtement, n'est pas justifiable...", a-t-il ajouté. Sandrine Rousseau a été choquée par cette déclaration et a dénoncé une question un peu facile. "C'est un peu facile comme question parce qu'on a soutenu le neveu de Brigitte Macron, qui a été violenté, dans l'instant où on l'a su. Dans l'instant où je l'ai su, je l'ai défendu. Exactement comme le maire de Saint-Brévin. Dans l'instant où je l'ai su, j'ai fait un tweet pour le soutenir !", a-t-elle martelé.
"Il n'y a aucune complaisance avec la violence physique vis-à-vis des élus ou les menaces de violences physiques contre les élus, d'aucune manière ! Après, dans les manifestations, il y a évidemment des pancartes avec la tête de Macron dessus...", s'est emportée celle qui a été comparée à un taliban par Eric Naulleau dans TPMP.