Vous trouvez vos repas de famille à Noël interminables, horribles et ultra malaisants avec des débats parfois non maîtrisés sur des sujets qui n'ont rien à faire à côté d'un sapin ? Rassurez-vous, ça ne peut pas être pire que ceux organisés par Cyril Hanouna dans les coulisses de TPMP. Alors que la fin d'année approche à grands pas, l'émission de ce mercredi 7 décembre 2022 nous a une nouvelle fois prouvé que les chroniqueurs n'étaient clairement pas prêts à se retrouver autour d'une table devant une bonne raclette et une incroyable bûche.
En cause ? En début de semaine, Francky Vincent était invité sur le plateau afin de parler de sa récente nomination au titre de chevalier des Arts et des Lettres. A cet effet, il avait notamment été interrogé sur son amitié avec l'humoriste Dieudonné, accusé d'antisémitisme, ce qui lui avait valu de répondre : "Je ne cautionne rien du tout, je m'arrête à l'homme, à celui qui me fait rire et ça ne va pas plus loin".
Des propos qui n'avaient pas convaincu Gilles Verdez, qui l'avait alors accusé d'être lui aussi antisémite. Or, comme le chroniqueur l'a confié ce mercredi, il est rapidement devenu la cible de nombreuses critiques, insultes et menaces de mort de la part des fans de Francky Vincent et Dieudonné, mécontents de son attitude et de ses propos envers le chanteur et l'humoriste. "Ça a été d'une extrême violence", a-t-il déploré, révélant des messages particulièrement flippants.
Face à cette situation, Gilles Verdez a malgré tout pu compter sur le soutien de quelques uns de ses collègues, à commencer par Raymond, Benjamin Castaldi ou encore Géraldine Maillet. "Je soutiens à 2000% Gilles Verdez. Merci Gilles, tu as été extrêmement courageux hier et je te félicite, a notamment révélé la chroniqueuse. Je comprends ta colère parce que le problème de Francky Vincent, ça n'a rien à voir avec sa musique, c'est son ambiguïté et son flou. Quand on lui pose la question : 'Est-ce-que vous condamnez l'antisémitisme de Dieudonné ?' Il n'a pas répondu. Il a dit, 'Je ne suis pas là pour condamner'."
Cependant, tout le monde n'a pas vécu la séquence de la même façon, et Guillaume Genton n'a pas manqué de souligner que le comportement de Gilles Verdez ce jour-là avait également été catastrophique. "On a un mec qui est venu en plateau pour parler de sa légion d'honneur, de ses chansons qui sont joviales et qui ressort de là avec une étiquette d'antisémite que tu lui as collée, Gilles, a-t-il appuyé. C'est dégueulasse et c'est dangereux de penser comme ça".
Et sans surprise, cet avis et cette envie de redresser l'image du chanteur n'a pas du tout fait plaisir sur le plateau. A plusieurs reprises, Gilles Verdez et Géraldine Maillet ont rappelé à leur collègue que la facilité qu'a Francky Vincent de se laver les mains de l'attitude de l'humoriste était problématique et que son renoncement à le condamner parlait contre lui. Malheureusement, la situation n'a jamais évolué au fil des minutes, et c'est donc un véritable dialogue de sourds qui s'est opéré dans TPMP avec des critiques de tous les côtés.
"Vous le mettez dans la m*rde. C'est peut-être quelqu'un dont il est proche. Après tout, il a le droit de répondre aux questions auxquelles il a envie de répondre, a rappelé Guillaume Genton. Vous êtes dans un tribunal, vous êtes insupportables à tout juger, à donner les bons points et les mauvais points."
Saoulé et frustré de la façon de faire du duo - un reproche partagé par Delphine Wespiser, "Prendre quelque chose, le sortir de son contexte et faire ensuite le procès de l'invité, souvent ça se passe comme ça sur le plateau. Les invités devraient penser à deux fois avant de venir, parce qu'ils ont une chance sur deux de se faire défoncer", l'animateur de Virgin Radio n'a pas mâché ses mots pour exprimer sa déception. "Il y a un fossé entre vous sur les plateaux qui dites ça pour se faire mousser dans un tribunal médiatique, et les gens chez eux, a-t-il martelé. Ces gens qui regardent des sketchs de Dieudonné et qui rigolent, ne sont pas antisémites. Les gens qui sont chez eux et qui regardent des matchs de la Coupe du Monde au Qatar ne sont pas homophobes. Arrêtez. C'est un tribunal médiatique de m*rde, vous faites ça pour vous faire bien voir."
Réponse de Géraldine Maillet ? "T'es un malade mental, t'es un danger public. (...) Imagine tu vas voir un spectacle avec un violeur ou un pédocriminel, 'non je ne condamne pas, mais j'applaudis pas'." Tandis que Gilles Verdez lâche un retentissant : "c'est vous qui êtes en train de céder à l'antisémitisme, Guillaume". Bref, tout le monde a campé sur ses positions et TPMP nous a encore offert un clash dont on se serait bien passé.