Quand on pense à Vin Diesel, on pense immédiatement à trois choses : c'est le seul mec qui fait vivre le marché des marcels / dès qu'il a besoin de like sur Instagram, il fait des posts sur Paul Walker / la franchise Fast and Furious. Pourtant, aussi incroyable que cela puisse paraître, la carrière de l'acteur ne se résume pas seulement à cette saga qui fait vroom vroom.
En plus d'être payé des millions pour simplement dire "I am Groot" du côté de Marvel (plus gros braquage de l'histoire qui a de quoi rendre jaloux Dom), il profite parfois de son temps libre pour jouer dans d'autres films. Le problème pour lui, c'est que les spectateurs sont plus intéressés par sa famille de Fast que par ses projets à côté, ce qui a pour conséquence qu'ils ne fonctionnent jamais vraiment. Et Bloodshot ne fait pas exception.
Là où celui-ci cartonne (enfin) sur Netflix aujourd'hui, c'est vite oublier qu'il ne s'agit pas d'un film original de la plateforme. Au contraire, c'est en 2020 qu'il a débarqué pour la première fois au cinéma. Enfin presque. Deux semaines seulement après sa sortie en salles, Sony Pictures avait finalement décidé de le proposer en VOD à cause... du Covid. En France, il n'aura même jamais eu le temps de connaître les joies d'une exploitation, la faute au virus.
Résultat, s'il a tout de même connu un joli succès sur Prime Video et iTunes à l'époque, Bloodshot - qui était censé être le lancement d'un tout nouvel univers cinématographique adapté des oeuvres super-héroïques de Valiant Comics, a logiquement bidé avec des recettes extrêmement faibles (moins de 35 millions de dollars dans le monde), au point de mettre en stand-by les plans initiaux.
Une déception pour Vin Diesel ? Peut-être pas tant Bloodshot - en l'espace de quelques jours seulement, avait malgré tout réussi l'exploit de se faire défoncer par la critique entière. Avec une note de 31% sur Rotten Tomatoes de la part des journalistes et avec des avis plus salés que les larmes des Français après la défaite en Coupe du Monde, ce film - qui ne restera clairement pas dans les mémoires, n'était visiblement pas une grande réussite au point de permettre à sa carrière de connaître un nouveau tournant.
"Bloodshot ne mérite pas le moindre effort" avait notamment déploré le Times UK, là où Just My Opinion Reviews s'était montré sans pitié : "Un bon gros tas de m*rde qui sera vite oublié". De son côté, KSDK News avait déclaré, "Ce film est une juste une mauvaise idée qui a mal tourné", tandis que Fox 4 s'était contenté de balancer ironiquement : "C'est vous qu'il faudra ressusciter après avoir regardé Bloodshot". Oui, ça fait mal et on comprend mieux pourquoi l'acteur ne parle pas beaucoup de ce film.
Un échec cuisant qui a dû faire mal à l'ego de Vin Diesel, mais qui pourrait connaître une happy ending inattendue. Suite à sa mise en ligne récente sur Netflix, Bloodshot apparaît en effet comme l'un des gros cartons de cette fin d'année, en atteste sa place de n°1 dans le Top 10 des films les plus regardés en France. Un miracle de Noël en avance ?
Attention tout de même aux conclusions hâtives : pour l'heure, à l'inverse de certains autres films découverts sur la plateforme, peu de gens laissent de messages sur les réseaux sociaux après leur visionnage, ce qui laisse potentiellement penser que le phénomène actuelle est plus lié à la curiosité des abonnés en raison de sa star qu'à une vraie hype pour ce film... A suivre.
Vin Diesel se glisse dans la peau de Ray Garrison, un ex-soldat tué en mission mais ramené à la vie grâce à Rising Spirit Technologies. Problème, si ce retour parmi les vivants s'accompagne de nouveaux pouvoirs le rendant quasi invincible, il est surtout rythmé par une terrible manipulation de la part de ses sauveurs. Et pour cause, Rising Spirit Technologies l'utilise pour éliminer certaines cibles en agissant sur sa mémoire et en lui fabriquant de faux souvenirs.