Alors que les derniers bilans de l'Amour est dans le pré 2018 sont diffusés ce lundi 26 novembre 2018 sur M6, un ancien candidat de l'émission veut alerter sur les conséquences que peut avoir l'émission sur la vie professionnelle et privée de ses participants : Adrien Vives, prétendant de Claire lors de la saison 10.
En ce qui le concerne, il dénonce notamment le montage qui "engage notre crédibilité dans la vie personnelle" mais aussi certains articles disant qu'il allait se lancer dans une carrière pornographique : "ça a eu un impact sur ma vie professionnelle et sur ma crédibilité. Ça a vraiment contribué à ce que je perde l'emploi dans lequel j'étais au moment de la diffusion. J'étais directeur d'agence, j'étais dans la gestion immobilière, je gérais des salariés qui étaient sous ma responsabilité.", explique-t-il, ajoutant "je peux être un clown de service mais je peux aussi être sérieux et faire de bonnes choses".
Selon lui, M6 a détruit son image : "A la télé, on m'a fait passer pour une mauvaise personne", déclare-t-il, accusant la production d'avoir "carrément menti dans le montage". Il revient notamment sur sa relation avec Romain, l'autre prétendant, et sur son départ précipité après les avoir surpris ensemble. "C'est vrai qu'ils nous avait surpris, mais il n'est pas parti en pleine nuit pour ça. Le matin, on en a discuté et ça s'est super bien passé", nous explique Adrien, qui reproche à la production de ne pas avoir tenu sa promesse faite à Claire de couper cette séquence au montage. "Ça l'a fait passer pour une fille facile et moi pour un mec sans manières alors que ça ne s'est pas du tout passé comme ça", regrette-t-il.
Selon lui, "Romain s'est barré parce qu'il en avait marre de toutes ces conneries. La prod l'a rappelé en lui disant qu'il avait signé un contrat avec eux et que s'il ne revenait pas, ils feraient un montage qui ne serait pas forcément en sa faveur. C'est ce qu'ils ont fait". Il a dû faire demi-tour : "le mec n'est pas payé et doit prendre sur ses congés. C'est quand même abusé je trouve".
D'ailleurs, que paie la prod ? Adrien balance : "La production ne paie que le voyage à l'étranger. On perd des congés, on paie même les resto et les courses. Quand Claire a fait la soirée à la ferme avec tous ses amis, elle en a eu pour plus de 1000 euros de courses et a dû payer de sa poche." Il ajoute : "Les participants, on est vraiment les dindons de la farce. Déjà, on est au bon vouloir de l'agriculteur, on nous fait passer pour des abrutis au montage, et on nous demande de ne pas donner d'interview, de ne pas nous exprimer."
Ce n'est pas tout : après avoir dénoncé le montage à plusieurs reprises, Adrien assure avoir reçu des menaces de la production : "Non seulement la production m'a contacté, mais elle m'a menacé et insulté au téléphone. Ça a été tendu, ils m'ont menacé sans équivoque qu'il allaient engager des avocats, entamer une procédure et que ça me coûterait très cher. Mais ils ne m'ont rien dit par écrit, c'était que des appels." Les choses ne se sont pas arrangées lorsqu'ils ont appris que sa participation au reportage "L'amour est dans l'après" d'Alexandre Mognol pour arte. Il précise tout de même que "le terme 'harcèlement' serait galvaudé".
S'il ne regrette en rien le fait d'avoir dénoncé le montage ou encore les méthodes de la prod, il regrette certaines choses qu'il a raconté dans la presse, notamment au sujet de Claire : "j'étais jeune, j'étais dans une phase où je vivais un truc assez cool et il y a des choses que je n'aurais pas forcément dû raconter dans la presse. Ce n'était pas très correct de ma part". D'ailleurs, il tient à mettre les choses au clair concernant la rumeur selon laquelle il serait le père du bébé de Claire, laquelle a eu un impact dans sa vie privée. "Claire m'a envoyé une photo de son ventre arrondi avec le hashtag #ADP et elle m'a dit 'tu vas être papa'. [...] Elle savait très bien que ce n'était pas moi. Quand j'ai reçu la photo, j'ai essayé de la joindre mais plus de son...".
Ce n'est que plusieurs mois plus tard qu'il s'est assuré qu'il n'était pas le père : "J'ai quand même dû attendre ses derniers jours de grossesse et la naissance du bébé pour m'assurer qu'il n'était pas envisageable que je sois le père. Pour information, la dernière fois que nous nous étions vus c'était pour la semaine du 14 juillet 2015, à Carcassonne. Et le bébé est né le 02 juillet 2016. Je confirme que je ne pouvais pas être le père, étant donné qu'elle a dû tomber enceinte fin septembre, début octobre 2015.".
S'il est aujourd'hui heureux pour elle, il n'a pas apprécié "les mots qu'elle a eu à mon égard lors de son dernier passage télé" : "Quand elle dit que je suis venu que pour passer à la télé, c'est l'hôpital qui se fout de la charité ! Elle est la première à avoir fait l'émission pour le business (ses ventes ont été multipliées de façon significative), elle pourrait au moins le reconnaître après coup." S'il reconnait n'avoir pas pris cette émission au sérieux, il affirme qu'elle a saisi une "opportunité médiatique pour parler de son exploitation. Elle n'a jamais fait ça pour trouver l'amour, elle était en couple avec son ex et le fait que Claire et son compagnon aient décidé de faire un enfant si rapidement après notre rupture démontre bien que je ne lui ai pas tant briser le coeur que ce qu'elle a pu dire et qu'elle connaissait déjà très bien son nouveau compagnon".
Il en profite pour régler ses comptes avec elle : "Elle me fait passer pour le dernier des goujats mais il ne faut pas oublier qu'on s'est séparé vers le 16 ou 17 juillet. Elle raconte partout que je lui ai brisé le coeur et elle est tombée enceinte fin septembre début octobre. Pour une nana à qui j'ai brisé le coeur et qui avait extrêmement de mal à s'en remettre, je trouve qu'elle a quand même vite tourné la page."
S'il lui a tourné la page, il se dit "grandement étonné que la production s'obstine à ne plus parler de moi dans les "Que sont-ils devenus ?", allant même jusqu'à ne plus prononcer mon prénom !" : "J'ai trouvé ça dommage que la production me laisse pas l'opportunité de m'exprimer sur l'aventure. Claire a pu donner sa version, je n'ai pas pu donner la mienne". Voilà qui devrait faire des vagues...
Propos recueillis par Marion Poulle. Contenu exclusif. Ne pas reproduire sans citer PureBreak.com