Juste après Première édition, sa matinale présentée par Christophe Delay et Ashley Chevalier, BFMTV a misé sur une nouvelle édition du Face à face le mardi 28 mars 2023. L'émission a été centrée sur une interview de Mathilde Panot.
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La présidente du groupe La France Insoumise à l'Assemblée nationale a été interrogée sur la nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Apolline de Malherbe, qui a lancé de graves accusations contre le parti de Jean-Luc Mélenchon, l'a aussi confronté aux violences survenues lors d'une manifestation contre le projet de réserve d'eau pour l'irrigation agricole de Saint-Soline dans les Deux-Sèvres.
Un gros malaise est survenu à l'antenne de BFMTV. Apolline de Malherbe a reproché à son invitée d'avoir annoncé à tort la mort d'un manifestant. "Hier, vous étiez présente au blocage de l'incinérateur d'Ivry auprès des grévistes pour vous opposez à la réquisition de l'incinérateur. Et là, alors que vous vous adressiez aux journalistes, vous avez tout arrêter pour annoncer, notamment au micro de BFMTV - nous ne l'avons pas diffusé par respect à la famille - : 'J'apprends à l'instant que le manifestant est mort", a-t-elle lancé à son invitée.
"Bien sûr que je le regrette. Par d'ailleurs, je pense que ce serait bien de ne pas le dire dans cette interview...", a réagi Mathilde Panot. L'animatrice, qui a eu un face à face très tendu avec François Ruffin, a martelé que la présidente du groupe La France Insoumise à l'Assemblée nationale était en direct à la télévision quand elle a annoncé par erreur la mort du manifestant. Le ton est alors monté d'un cran en plateau.
"Quand je suis arrivée sur le piquet de grève pour bloquer le plus grand incinérateur d'Europe. C'est une information qu'on m'a donnée et sur laquelle juste après, on est revenu me voir. Et je suis allée voir immédiatement les journalistes en leur disant : 'Arrêtez tout, l'information n'est pas confirmée !' Je souhaite en aucun cas - si c'est ça que vous essayez de me faire dire - que le manifestant est mort", s'est-elle emportée.
"Juste à un moment, la question qui se pose - alors vous pouvez faire une polémique sur ce que j'ai dit ou que je n'aurais pas dit -, est pourquoi Gérald Darmanin a choisi de mettre dans un champ, alors qu'il y avait 30 000 manifestants, 4 000 grenades... Pourquoi a-t-il décidé de déployer 3 000 policiers pour protéger un trou dans la terre, c'est-à-dire absolument rien si ce n'est une vision du monde de l'agrobusiness ?", a-t-elle asséné.