"Je ne suis pas en guerre contre les médias. C'est eux qui ont un problème avec moi". C'est en ces termes que Booba décrit sa relation avec la sphère médiatique dans une interview avec Les Inrocks. L'éternel rival de La Fouine, qui vient de sortir un nouveau clip Parlons peu, n'est pas tendre avec la presse, la radio (comme Skyrock dont il a expliqué "ne plus avoir besoin") mais aussi la télé. B2O est d'ailleurs revenu sur sa dernière participation au Grand Journal dont il garde un très mauvais souvenir.
"Quand on m'accueille au Grand Journal et qu'on me fait des wesh et du verlan et qu'on me sort mes pires punchlines, je vois bien qu'on me considère comme une caricature, c'est "voilà la banlieue qui arrive" : c'est pathétique." commente le "punchliner". Le Duc de Boulogne reproche aussi que "ses lyrics les plus hardcore" aient été trop mises en avant, soulignant pourtant qu'il "n'écrit pas que ça". C'est pourtant sur ce genre de titres que le "Superman du rap" a concentré ses différentes promos dernièrement.
"Même quand le mec de la rubrique littérature parle de la Nouvelle revue française, il sort une grosse punchline où j'insulte une grand-mère. Ça fait un peu flipper quand même." relance Booba. Il regrette également que n'aient été montrées que "des images de La Fouine, du clash", l'émission ayant oublié - volontairement ? - celles de ses "clips [...] de ses disques de platine [...] et de son Bercy qui était plein à craquer". "Je suis resté tranquille derrière mes lunettes et j'ai fait ma promo", a-t-il raconté, non sans amertume.
Booba fatigué de l'image de "bad boy" qui lui colle à la peau ? Visiblement.