Le rideau rouge s'ouvre et le décor est planté. Puisque l'album "Je veux du bonheur" lui a été inspiré au cours d'un voyage à la Nouvelle-Orléans, Christophe Maé a décidé de reproduire une rue entière du quartier français sur la scène du Palais des Sports. Et pour ses 16 représentations au Palais des Sports et toute sa tournée, il n'a pas ramené que ça des Etats-Unis. Avec lui, dix musiciens assurent à la guitare, au trombone, aux claquettes ou au chant. Looké en dandy noir et blanc et noeud papillon, tout son band ou presque vient de Louisiane.
Pendant plus de deux heures, Christophe Maé enchaîne avec une énergie continue les titres de son nouvel album Tombé sous le charme, Je veux du bonheur ou La Poupée , mais aussi ses anciens tubes On s'attache, Papa ou Mon p'tit gars qui prenait hier soir une touche supplémentaire d'émotion en présence de son plus grand fils, anniversaire du papa oblige. L'ancien comédien du Roi Soleil est dans son élément, il s'amuse en musique, jamais sans son harmonica. Tous les morceaux sont réarrangés en live, teintés de soul, de blues et de jazz. Et le public apprécie. Le Palais des Sports n'hésite pas à se mettre debout, à reprendre en choeur les refrains quand certains esquissent même quelques pas de danses.
D'abord sur la scène principale, Christophe Maé ne tient pas en place. Avec son band, il se promène dans le public, salue certains de ses fans, échange quelques mots avec Pascal Obispo ou Philippe Lelièvre présents ce soir là, avant de rejoindre une petite estrade juste au milieu de la salle. Après près d'une dizaine de représentations, Christophe Maé est "comme à la maison" au Palais des Sports. A partir du mois de novembre et jusqu'au printemps 2014, il parcourera ensuite toute la France pour transmettre un peu de son bonheur communicatif à ses spectateurs.