"Fake news" ou pas ? Si Cristiano Ronaldo avait démenti l'accusation de viol révélée en 2017 par les Football Leaks, l'enquête a été réouverte à Las Vegas. Dans une plainte déposée le 27 septembre dans l'Etat du Nevada, Kathryn Mayorga accuse le célèbre footballeur de l'avoir violée le 13 juin 2009 et dévoile sa version. Séjournant au Palms Hotel de Las Vegas, CR7 l'aurait invitée elle et une amie à le rejoindre lui et d'autres personnes dans sa suite pour profiter du jacuzzi. N'ayant pas de maillot de bain, le sportif lui aurait prêté short et T-shirt. Mais alors qu'elle se changeait dans la salle de bain, il aurait fait irruption pour lui demander une fellation.
"Mme Mayorga dit avoir refusé et demandé à quitter les lieux.", peut-on lire dans le Monde. "Au moment où elle sortait de la salle de bains, elle accuse Ronaldo de l'avoir poussée sur un lit, pour tenter d'avoir une relation sexuelle avec elle. Et c'est parce qu'elle se protégeait le sexe de ses mains pour éviter d'être pénétrée qu'il l'aurait sodomisée, tandis qu'"elle criait 'non, non, non'". Après l'agression, Ronaldo l'aurait laissé partir, 'affirmant être désolé et qu'il se comportait d'habitude comme un gentleman'." Suite à cette soirée, une médiation privée aurait eu lieu et le footballeur aurait exercé des pressions pour lui faire signer un accord financier la contraignant au silence. Il lui aurait alors offert 375.000 dollars. Aujourd'hui, l'Américaine veut contester la validité de l'accord financier, justifiant qu'il aurait été passé hors des procédures judiciaires.
Des accusations que le footballeur continue de démentir, criant à la "fake news". "La plainte de Mme Mayorga, les preuves physiques de son agression sexuelle (...) ne sont pas des 'fake news'" a rétorqué son avocat, Leslie Stovall, dans un communiqué. Selon ce dernier, la jeune femme veut "obtenir justice" en mettant Cristiano Ronaldo face à ses responsabilités, l'empêcher de recommencer et "encourager toutes les victimes 'agressions sexuelles" à poursuivre leurs auteurs, "aussi célèbres, riches ou puissants puissent-ils paraître". Au moment des faits, la plaignante avait fait l'objet d'un examen médical et dénoncé un viol présumé à la police de Las Vegas, sans donner le nom du footballeur, ayant peur d'être "humiliée publiquement". La procédure avait alors tourné court.