Le 20 mai prochain débarque dans les bacs le nouvel album des Daft Punk, "Random Access Memories". Les frenchies n'ont pourtant pas attendu cette date pour mettre en ligne le streaming gratuit de leur galette sur iTunes, permettant de découvrir en intégralité leurs treize nouvelles compositions. Le groupe français poursuit également sa tournée promotionnelle auprès de la presse en accordant diverses interviews durant lesquelles il a notamment révélé qu'il ne préparait aucune tournée.
Si jusqu'à présent, les deux maîtres de l'électro sont restés très courtois durant ces exercices, leur dernier entretien avec une journaliste de Paris-Match a tourné au vinaigre. L'objet du délit : une question sur leur " machine de communication" que le groupe n'a pas appréciée. Thomas Bangalter aurait répondu à la journaliste par un viscéral "Daft Punk n'est pas une machine !", ce à quoi Guy-Manuel de Homem-Christo a ajouté qu'ils avaient simplement "repris un truc qui était déjà là" depuis les années 70.
Thomas Bangalter aurait de son côté continué sur sa lancée : "Je n'accepte pas que vous sous-entendiez que nous sommes une machine bien organisée ou que nous faisons de la musique pour vendre des disques. C'est vraiment un esprit français de penser ainsi... En sortant quatre albums en vingt ans, j'estime qu'on a fait preuve d'une intégrité artistique maximale. Nous n'avons pas surfé sur la vague. En France, il y a toujours un tel cynisme... Si on avait fait un disque électro, on nous aurait accusés d'opportunisme..."
La journaliste a bien tenté de se défendre. "Mais on vous pose des questions ! Votre disque est super réussi" a-t-elle rétorqué. "Peut-être, mais vos questions sont biaisées. On organise la sortie du disque à notre manière." a lancé Thomas Bangalter avant de reprendre : "Nous communiquons peu, ce qui a toujours été le cas, et, effectivement, quand on lâche quinze secondes de musique, on a l'impression d'être l'oncle du dîner de famille. Celui qui ne parle jamais mais, quand il se met à parler, tout le monde l'écoute." L'interview a ensuite repris son cours dans le calme.