Depuis le samedi 8 juillet 2023, le Haut-Vernet, petite commune des Alpes-de-Haute-Provence, est plongé dans l'angoisse. Emile, un petit garçon âgé de 2 ans et demi qui passait des vacances chez ses grands-parents, est porté disparu.
D'importants moyens ont été mobilisés pour le retrouver, en vain. L'enquête a pris une nouvelle tournure le jeudi 13 juillet. Après avoir mis fin aux recherches sur le terrain, la justice a décidé de se consacrer pleinement aux éléments récoltés par les enquêteurs depuis la disparition du petit Emile. Tous les regards sont désormais tournés vers Anacrim, une technique de traitement des informations judiciaires utilisée en France depuis une vingtaine d'années.
Emile reste introuvable ce lundi 17 juillet. Alors qu'une enquête préliminaire va être ouverte, les enquêteurs ont redouté un terrible scénario. Celui que le petit garçon se soit retrouvé dans des hautes herbes et qu'il soit passé sous un engin agricole. "On a une crainte ici, c'est que le petit garçon soit retrouvé à l'automne au moment où les agriculteurs donnent à manger aux bêtes. Parfois, on retrouve des chevreuils. Le petit aurait pu se retrouver dans des herbes hautes et passer dans un engin agricole. Ça serait terrible...", a confié un habitant du Haut-Vernet à La Dépêche.
Selon les informations de BFMTV, ce terrible scénario a été écarté par les enquêteurs. Alors que les agriculteurs sont en pleine moisson, tous les ballots de paille du Haut-Vernet ont été inspectés. Pour ce faire, la justice a dépêché un détecteur de métaux ultra-performant utilisé par l'armée et capable de repérer un bouton en fer de moins de 3 centimètres. Aucune tragique découverte n'a été effectuée à l'issue de cette inspection.
Un agriculteur de cette petite commune des Alpes-de-Haute-Provence a témoigné au micro de la chaîne qui sera rejointe par Laurent Ruquier à la rentrée. "On a hésité avant de venir faucher. On a fait pas mal de battues dans les prés avant pour être vraiment sûrs. Voilà, de la peur... Donc on a mis quelques jours avant de venir travailler les terres. On a demandé aux gendarmes si c'était possible. Mais à un moment, nous, après dans le métier, on n'a pas le choix...", a-t-il expliqué.