Le beef entre Drake et Pusha T est allé très loin, surtout lorsque le rappeur a sorti un gros doss de Drizzy le montrant en pleine blackface. Une photo que Pusha T a mise en cover de son titre "The Story of Adidon" dans lequel il descend violemment son ennemi dans les paroles.
Depuis, le chanteur canadien se fait clasher de toutes parts sur les réseaux sociaux. Afin de redorer son blason, l'interprète de "Hotline Bling" s'est emparé de sa story Instagram pour y déclarer : "Je sais que tout le monde s'amuse de ce cirque mais je veux clarifier l'histoire de l'image en question. Cela ne vient pas d'un shooting pour une marque de vêtement, ni de ma carrière musicale".
De nombreux médias comme la BBC avaient indiqué que l'image a été prise par le photographe David Leyes, dans le cadre de la ligne de vêtements Jim Crow Couture de la marque Too Black Guys. Mais en vérité, il ne s'agirait donc pas du tout d'une séance photo pour une campagne publicitaire. "C'est une photo de 2007, à ce moment de ma vie j'étais acteur et je travaillais sur un projet qui concernait les acteurs noirs luttant pour avoir des rôles et pour dénoncer les stéréotypes de casting" a ainsi rectifié Drake.
Dans son long message d'explications sur cette blackface (qui fait partie d'une série de plusieurs clichés) , Drake a ainsi dévoilé le vrai but de sa démarche : "Ces photos représentent comment les Afro-américains étaient injustement représentés dans le divertissement. Moi et mon meilleur ami de l'époque Mazin Elsadig (ils étaient tous les deux dans la série Degrassi : La Nouvelle Génération, ndlr) qui est un acteur soudanais avons tenté d'utiliser nos voix pour alerter sur les problèmes auxquels nous étions systématiquement confrontés en tant qu'acteurs noirs à des auditions".
Il s'agirait donc d'images pour dénoncer le racisme et non pas s'en moquer. Celui à qui l'on doit "Work" en featuring avec Rihanna a assuré : "C'était pour mettre en lumière nos frustrations sur le fait de ne pas avoir des chances équitables dans cette industrie et pour montrer que la lutte des acteurs noirs n'avait pas beaucoup changé".