Depuis sa sortie en librairies, puis en salles de cinéma, Harry Potter continue d'inspirer les écoles de la planète. Alors que Les Animaux Fantastiques 2 sera à l'affiche à partir du 14 novembre prochain et qu'une boutique éphémère Harry Potter va ouvrir à Paris, les héros de J.K. Rowling restent toujours aussi aimés par des millions de lecteurs et spectateurs. Ainsi, après l'université de Durham au Royaume-Uni, c'est au tour de l'université nationale des sciences juridiques de Calcutta, en Inde, de proposer des cours sur l'univers du célèbre sorcier.
Comme l'a rapporté The Guardian, des cours sur les principes juridiques du monde d'Harry Potter, intitulés "An Interface Between Fantasy Fiction Literature and Law : Special Focus on Rowling's Potterverse", seront donnés à partir de décembre 2018. C'est le professeur Shouvik Kumar Guha qui en a eu l'idée et qui se chargera des 40 élèves sélectionnés.
Un concours a en effet été ouvert pour intégrer ce cursus un peu spécial et seulement 40 places sont disponibles. Parmi les conditions à remplir, il y a celle d'avoir "déjà lu tous les livres au moins deux fois, sinon plus". Ce qui fait pas mal de lecture quand on voit les tomes de la célèbre saga...
Mais qu'est-ce que les étudiants vont étudier exactement via les lois dans Harry Potter ? La discrimination à l'égard des loups-garous, les crimes supposément perpétrés par Sirius Black (envoyé dans la terrible prison d'Azkaban dont il s'échappera) mais aussi l'esclavage des elfes de maison (on ne peut s'empêcher de penser à Dobby).
En abordant toutes ces thématiques présentes aussi bien dans la fiction (les bouquins de J.K. Rowling) que dans la réalité (la discrimination, la torture et l'esclavage existent encore en Inde), les élèves pourront prendre conscience par eux-mêmes des problèmes sociaux du pays d'Asie du sud.
"En Inde, à l'heure actuelle, la situation politique est source de division" a ainsi expliqué Shouvik Kumar Guha au journal britannique, "J'ai mes propres tendances politiques, mais il serait inapproprié de les appliquer en classe. J'essaie donc d'utiliser quelque chose sur lequel nos étudiants n'auront aucun jugement de valeur préalable".